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Inondations et glissements de terrain

L'implication des experts est nécessaire

Ces deux phénomènes sont à considérer comme des risques géologiques liés à la nature du sol connu.

Les glissements de terrain et les inondations sont deux phénomènes qui causent d'énormes dégâts à travers les communes de la wilaya de Tizi Ouzou. Les services concernés tels que les travaux publics et l'urbanisme souffrent de ces problèmes depuis l'indépendance, mais jusqu'à présent, les universitaires comme les géologues n'ont jamais été approchés ni impliqués pour d'éventuelles solutions. C'est ce qui ressortait de l'intervention du géologue et enseignant à l'université de Tizi Ouzou Farid Amrouche qui intervenait à la radio locale. à Tigzirt, à Aïn El Hammam et Azazga pour les glissements, de terrain à Draâ Ben Khedda pour les inondations, les directions concernées se heurtant chaque année à des situations d'urgence qui risquent à chaque fois d'emporter des vies humaines et certainement des enveloppes financières colossales.
Pour le géologue et enseignant à l'université de Tizi Ouzou, ces deux phénomènes sont à considérer comme des risques géologiques liés à la nature du sol connus. Les deux phénomènes sont connus par les géologues, les ingénieurs et les services concernés à l'instar des travaux publics. Pour les spécialistes, explique-t-il, ces phénomènes sont liés en premier lieu au facteur climatique qui fait qu'ils surviennent généralement en hiver avec l'abondance des eaux pluviales. Secundo, c'est la topographie qui fait que les inondations surviennent dans les zones plates alors que les glissements sont signalés généralement dans les hauteurs et les montagnes. Le relief de la wilaya particulièrement et le Nord algérien en général est fait de monts et de plaines, les inondations et les glissements sont inévitables. Le troisième facteur est lié à la nature du sol alors que l'activité humaine constitue le quatrième et dernier facteur.
Par ailleurs, Farid Amrouche expliquera que l'activité humaine dans l'ouverture des routes, les constructions ainsi que les installations des usines et autres nécessitent des études d'impact pour déterminer et mesurer les risques induits. Il notera d'ailleurs, l'existence d'activités privées et publiques qui n'ont pas été précédées d'études d'impact et qui connaissent aujourd'hui des difficultés liées à ces phénomènes. Il y a absence de politique de gestion de ces phénomènes malgré l'existence de lois, déplore-t-il, causant de grandes dépenses d'argent dans ces projets.
Pour conclure, le géologue a estimé que l'implication des universitaires, comme les géologues, est nécessaire pour gérer ces problèmes avec plus d'efficacité. Pour lui, ce n'est pas normal que l'Etat continue à refaire les routes chaque année avec autant d'argent qu'a nécessité leur ouverture. Il citera l'exemple de cas relevés dans les années 90 où des projets de bâtiment de huit étages ont été lancés sur des terrains classés à risque. Le géologue déplorera aussi l'absence de coordination avec les scientifiques et les universitaires comme les géologues qui ne sont pas les mêmes avec les ingénieurs du génie civil.
Enfin, les propos du géologue et enseignant universitaire sonnent comme un avertissement annonçant des catastrophes dans un futur proche. Beaucoup de chantiers urbanistiques ont été réalisés sans ces études d'impact ouvrant la voie à toutes les suppositions. Des citoyens habitant ces bâtiments sont en danger.

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