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Béjaïa

L'impératif de sensibiliser les commerçants

Rues quasi désertes, cafés et restaurants fermés... La population de Béjaïa se confine.

Au chef-lieu de wilaya et sa périphérie, la désertion des lieux publics est une réalité. La prise de conscience collective quant à l'intérêt de chaque individu d'observer les mesures préventives devant réduire la propagation du Covid-19 l'est aussi.
Depuis la fermeture des marchés hebdomadaires par arrêté de la wilaya, qui fait suite aux décisions du gouvernement, les citoyens s'approvisionnent en fruits et légumes chez les commerçants ambulants ou installés sur les grands axes routiers et de regroupement de consommateurs qui y sont légion.
Depuis, les marchés de fruits, légumes et autres denrées, ont foisonné. Ils ne sont pas encore interdits ni même surveillés. Mais ça ne saurait tarder si la situation de laisser-aller perdure
Aucune mesure d'hygiène, encore moins de protection. Dans une conjoncture ou le bon vouloir voudrait que ces commerçants investissent dans l'application des règles et mesures dictées par les scientifiques en matière de protection dans leur intérêt et celui de leurs familles, ces marchands ne semblent pas se soucier et continuent à faire fonctionner leurs commerces comme si de rien n'était. «Il est temps de penser se protéger en appliquant la fameuse mesure de distanciation et le lavage répété des mains au savon, avec à leur portée une solution désinfectante si possible et un linge imbibé d'eau javellisée, toujours possible», fait remarquer un médecin, qui préconise «dans leur intérêt et celui de leurs familles, les étals seront espacés de quelques mètres». A l'endroit des clients, il conseille « d'éviter de s'agglutiner autour du marchand». La remarque est unanime. La distanciation n'est pas assez respectée; les gens sont trop pressés et s'agglutinent autour de la caisse pour régler leurs notes, autour de la balance pour faire peser rapidement leurs denrées etc.
Fort heureusement, ce n'est pas le cas de tous les marchands. «J'ai vu un marchand de fruits et légumes qui a placé une bassine avec une eau javellisée où il déposait toutes les pièces de monnaie», indique un consommateur.
«La théorie c'est bien, mais la pratique et surtout la discipline, c'est moins évident surtout quand le fatalisme (el mektuv) s'emmêle», souligne un autre, allusion a certaines pensées rétrogrades. Faudrait-il que les pouvoirs publics interviennent aussi à ce niveau? N'est-il pas judicieux de prendre conscience des risques encourus? Autant de questions que l'on se pose légitimement en ces temps de pandémie. Le mouvement associatif et autres acteurs qui se sont investis dans la sensibilisation feraient mieux de rendre visite à ces marchands, qui donnent l'impression d'ignorer cette réalité. Le combat se situe aussi à ce niveau.

De Quoi j'me Mêle

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