{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Un dirigeant du Parti communiste chinois à Alger

L’immense potentiel d’un partenariat

Pékin n’a pas fait secret de son ambition de contribuer à la réalisation du port-Centre et beaucoup d’entreprises ont déjà émis le vœu de monter des usines de production de véhicules.

Le président de la République a reçu, hier, au siège de la présidence de la République, le membre du bureau politique et directeur du bureau de la Commission des affaires étrangères du comité central du Parti communiste chinois (PCC). Yang Jiechi, qui avait entamé, samedi soir, une visite officielle de deux jours en Algérie, était accompagné du président de la très puissante Agence chinoise de coopération internationale pour le développement (Cidca). Wagn Xiaotao gère une cagnotte de plusieurs centaines de milliards de dollars que son pays investit dans le monde entier et, notamment en Afrique. Les deux hommes ont évoqué avec le chef de l'Etat, les moyens de renforcer et promouvoir les liens d'amitié et de coopération entre l'Algérie et la Chine. Le communiqué de la présidence de la République qui rend compte de l'audience présidentielle, évoque une évaluation des «relations de coopération entre les deux pays dans divers domaines et d'examiner les possibilités de les promouvoir et de les développer, notamment dans le volet économique dont les infrastructures, les travaux publics, les transports, le commerce et l'investissement, outre les domaines liés à l'enseignement supérieur, à la recherche scientifique et aux nouvelles technologies». On aura constaté que les deux Etats ont identifié les créneaux de coopération bilatérale. Sur chaque secteur cité, il est possible de mesurer l'apport exceptionnel de la Chine dans l'accompagnement de l'Algérie qui aspire, dans chaque domaine cité, à s'installer comme leader dans la région et en Afrique. En effet, les géants chinois qui opèrent déjà en Algérie seront d'une aide appréciable, d'autant que la Cidca semble encline à financer d'importants projets en Algérie.
Cette volonté commune s'est traduite par la signature, le même jour, d'un accord de coopération économique et technique avec la Cidca. Signé au niveau des Affaires étrangères entre le secrétaire général du ministère et le président de la Cidca, cet accord dresse les grandes lignes de ce que sera la coopération algéro-chinoise, après la formidable démonstration sur la crise sanitaire où l'un et l'autre ont fait montre d'un esprit de solidarité sans faille. Cet «exercice d'une dimension réelle» a rappelé aux Algériens comme aux Chinois les épisodes où les deux pays avaient fait montre d'une aide précieuse. Durant la Guerre de Libération nationale où la Chine avait été le premier pays hors arabe à reconnaître le GPRA et dans le milieu des années 70 où l'aide de l'Algérie a permis à la Chine d'accéder au siège de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONu. Cette amitié d'essence humaine et politique attend sa concrétisation sur le terrain économique. En cela, Pékin n'a pas fait secret de son ambition de contribuer à la réalisation du port-Centre et beaucoup d'entreprises ont déjà émis le voeu de monter des usines de production de véhicules. De même, dans les nouvelles technologies où les géants chinois disposent d'un immense savoir-faire qui pourrait profiter aux start-up nationales.
La visite de Yang Jiechi ouvre donc de très intéressantes perspectives pour une Algérie qui s'est mise sur une rampe de lancement, dans tous les domaines. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré