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Une délégation d’experts de la lutte contre la corruption et le recouvrement des avoirs, de l’ONU, à Alger

L’heure de l’intime coordination

La délégation onusienne de la lutte contre la corruption et le recouvrement des avoirs s’attellerait à aborder la question des avoirs de l’Algérie placés à l’étranger par les patrons véreux qui sont aujourd’hui placés en détention provisoire.

L’Algérie était, hier, l’hôte d’une délégation de l’ONU, cette dernière est constituée d’experts de la lutte contre la corruption et le recouvrement des avoirs. La visite coïncide avec des mesures sans précédent que le pouvoir effectif avait lancées à l’adresse des tenants de l’oligarchie financière et les patrons véreux. La délégation des Nations unies prendra langue pendant deux jours avec les responsables du ministère de la Justice chargés du dossier de la corruption et de la coordination avec les organisations officielles de l’ONU dans la perspective de trouver les voies et moyens idoines pour coordonner la lutte contre cette hydre tentaculaire qui est la corruption et ses ramifications. La tutelle avait émis le vœu de voir que le travail dans le cadre strict de la loi soit enclenché avec la délégation des Nations-unies pour déterminer un mode opératoire efficace et transparent dans l’objectif qui consiste à faire face à cette maladie du siècle qui ronge le système économique et politique international et à ses retombées sur les pays et leur développement socio-économique. La mission onusienne se veut comme « opportunité visant à passer en revue les efforts de l’Algérie en matière d’adaptation de la législation nationale à la convention de l’ONU contre la corruption et pour le recouvrement d’avoirs», a mentionné le communiqué du ministère de la Justice. Celui-ci a précisé en la matière que l’échange sera axé sur «les volets de prévention contre la corruption et de recouvrement des avoirs», cela pourrait faire allusion aussi à l’argent et les avoirs placés par les tenants de l’oligarchie dans des banques où la procédure de leur restitution exige un long processus si ce n’est difficile. Ce n’est pas pour rien si les autorités algériennes en les personnes responsables du dossier au niveau du ministère de la Justice suivent le procédé et la démarche en optant pour la mise en branle d’«une cellule permanente installée au niveau du ministère de la Justice, regroupant plusieurs départements ministériels et instances concernées par la prévention et la lutte contre la corruption veille au suivi de l’opération du côté algérien », précise-t-on.
Les sources du ministère de la Justice relèvent que la mission de la délégation onusienne chargée de la lutte contre la corruption et de recouvrement des avoirs est en Algérie dans le but « d’une mesure à laquelle sont soumis tous les pays membres de la convention de l’ONU, portant sur l’autoévaluation et l’évaluation par les pairs, dans le but de mettre en avant les meilleures expériences et pratiques, ainsi que les défis auxquels les pays membres sont confrontés lors de l’application de la convention onusienne, note le communiqué, précisant que l’opération se déroule dans la transparence, en toute objectivité et neutralité», et d’ajouter qu’«une visite similaire effectuée en Algérie en 2013, avait été sanctionnée par un rapport qui a été publié sur les sites de l’Onudc, du ministère de la Justice et des instances nationales concernées par la lutte contre la corruption», note-t-on. Le contexte de 2013 est totalement différent par rapport au contexte de l’Algérie de 2019, surtout que le thème, voire le fléau de la corruption est sur toutes les langues que ce soit officielles ou populaires. Dans ce sens, il faut rappeler que le nouveau ministre de la Justice en place vient d’ouvrir des enquêtes sur tous les dossiers qui constituent la trame de fond de la corruption à grande échelle. Cette lutte sans précédent contre la corruption et ses commanditaires a pris une tournure spectaculaire à telle enseigne qu’un nombre important de ministres, walis et hommes d’affaires croupissent à la prison d’El Harrach.Selon toute vraisemblance, la délégation onusienne de la lutte contre la corruption et le recouvrement des avoirs s’attellerait à aborder la question des avoirs de l’Algérie placés à l’étranger par les patrons véreux qui sont aujourd’hui placés en détention provisoire.La coordination entre les responsables algériens chargés de ce dossier et les experts de la lutte contre la corruption et le recouvrement des avoirs des Nations-unies va prendre beaucoup de temps, cela a été exprimé par les autorités compétentes algériennes compte tenu des démarches et procédures que le côté algérien doit entreprendre dans la perspective de restituer les avoirs qui ont été rapatriés par les chantres de la corruption, à savoir les hommes d’affaires et les hommes politiques à la solde de la «bande» qui a régenté le pays pendant des décennies. Selon les experts algériens, les démarches peuvent prendre des années de tractations et de rencontres. La restitution d’une partie de l’argent détourné vers les banques étrangères serait considérée comme une prouesse. 

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