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Pour donner corps au programme du président

L’Exécutif sur le terrain

L’édification de l’Algérie nouvelle ne saurait être réalisée qu’à travers l’implication de tous les acteurs de la société.

Critiquer l'Exécutif en démocratie, lui demander des comptes est tout à fait légitime, à condition de le faire le moment venu et avec des arguments solides. À l'heure où l'Algérie s'engage dans une cruciale étape de reconstruction et de restructuration constitutionnelle, c'est bien d'unité dont elle a plus besoin.
Le temps des explications, pour ne pas dire des règlements de comptes politiques, viendra plus tard. Le gouvernement Abdelaziz Djerad l'a bien compris. Si l'Exécutif a paru tâtonner au début, c'est que le président Abdelmadjid Tebboune voulait d'une part, éviter absolument de prêter le flanc à la critique des oppositions et au perpétuel procès en autoritarisme qu'elles lui font, et d'autre part convaincre les Algériens du bien-fondé de la révision de la Loi fondamentale du pays à même de créer un environnement propice à l'instauration de l'Algérie nouvelle. Justement, la question de l'environnement, est un sujet sensible, il en est question dans la mouture de la nouvelle Constitution. Soulignant l'importance de «l'action de proximité en cette période pour éclairer l'opinion publique sur les points forts de l'amendement de la Constitution qu'il convient de voter», Nassira Benharrats, ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, a estimé, lors d'une réunion avec les associations locales spécialisées dans le domaine de l'environnement à l'occasion de sa visite à la wilaya d'Oran, que la Constitution «est la première étape» dans le processus de résolution de «nos problèmes pour aller de l'avant sur la voie du progrès».Selon la ministre, le projet de révision constitutionnelle soumis à référendum le 1er novembre prochain, touchait à plusieurs aspects environnementaux et aux associations chargées de l'environnement. De son côté, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, a affirmé que la nouvelle Constitution «consacrera» les engagements du président Tebboune, pour l'édification de l'Algérie nouvelle, et la concrétisation des attentes du peuple lors du Hirak. Par ailleurs, en marge d'une visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Chlef, le ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki, a souligné que le projet d'amendement de la Constitution soumis à référendum le 1er novembre prochain «garantit la préservation de la ressource en eau et l'alimentation du citoyen en eau potable».
Dans son intervention, Arezki Berraki a souligné que « le projet d'amendement de la Constitution prévoit, pour la première fois, des articles qui permettent la préservation de la ressource en eau au profit des générations futures et une alimentation du citoyen en eau potable». Saisissant l'opportunité de cette visite sur le terrain, le ministre des Ressources en eau a rappelé que ces garanties, que prévoit le projet d'amendement de la Constitution, sont contenues dans les articles 21 et 63, rappelant «la nécessité d'oeuvrer à l'amélioration du service public, notamment à la faveur des programmes et du budget consacrés par l'Etat à cet effet». L'intervention du ministre des Ressources en eau a eu lieu conformément aux dispositions régissant l'activité de l'Autorité nationale indépendante des élections qui a précisé que la campagne électorale sera animée par le staff gouvernemental, les partis politiques disposant d'un groupe parlementaire au niveau des deux cham-bres du Parlement ou de 10 sièges entre les deux chambres du Parlement ou des sièges au sein des Assemblées populaires locales dans au moins 25 wilayas, les associations nationales jouissant d'une représentation effective au moins au niveau de 25 wilayas et les personnalités politiques. Aussi, il n'est pas exclu de voir d'autres membres du gouvernement aborder la question de la campagne référendaire lors de leurs visites respectives de travail et d'inspection.
Une manière de renvoyer l'ascenseur au président Abdelmadjid Tebboune qui a exhorté les membres du gouvernement d'aller «à la rencontre des Algériens» et de «nourrir ce nouvel élan pour une Algérie nouvelle». Dans ce cadre, le Premier ministre Abdelaziz Djerad a montré la voie en relevant que l'amendement proposé dans la mouture de révision de la Constitution «ouvre également de nouveaux horizons à la société civile et au mouvement associatif et libère le potentiel créatif et l'initiative privée dans le cadre d'une économie sociale de marché, tout en confiant la mission de contrôle à l'Etat». En somme, il appartient à l'Exécutif de faire feu de tout bois et de se mobiliser pour la bonne cause en multipliant les sorties sur le terrain.

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