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Les ministres ont sillonné les quatre coins du pays

L’Exécutif en ordre de bataille

Les ministres ont mis à profit leurs visites respectives de travail et d’inspection pour charmer un lectorat que l’on disait réticent à la politique.

Jamais l'agenda politique des membres du gouvernement n'a été aussi chargé que celui de ces trois dernières semaines. Mot d'ordre: un cap, une ligne et une méthode. Depuis le lancement de la campagne référendaire sur le projet de révision constitutionnelle, les ministres du gouvernement Abdelaziz Djerad ont sillonné les quatre coins du pays. La mobilisation a été générale. Les ministres ont mis à profit leurs visites respectives de travail et d'inspection pour charmer un lectorat, que l'on disait très distant avec la politique, notamment en cette période de pandémie de coronavirus. En tout cas, le virus n'a pas empêché les ministres d'opter pour une stratégie commune: «Descendre dans la rue», privilégiant ainsi le contact direct avec les citoyens. Une stratégie en droite ligne avec les recommandations du président Abdelmadjid Tebboune qui a exhorté les membres du gouvernement d'aller «à la rencontre des Algériens» et de «nourrir ce nouvel élan pour une Algérie nouvelle». Une Algérie nouvelle dans toutes ses composantes, comme l'a rappelé, hier, Belkacem Zeghmati, garde des sceaux, ministre de la Justice dans son intervention à Aïn-Defla. «L'islam, l'arabe et tamazight sont les composantes de l'identité algérienne et ne peuvent être touchées, et pas de compromis», a-t-il soutenu. En effet, aucun compromis ne peut être fait à la souveraineté nationale. Une souveraineté réaffirmée dans le projet d'amendement de la Constitution qualifié par le ministre de l'Energie, Abdelmadjid Attar et le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l'Economie de la connaissance et des Start-Ups, Yacine El-Mahdi Oualid, de «pierre angulaire du changement vers une Algérie nouvelle» et une «passerelle devant mener le pays vers l'avant».
Développant les sept grands axes du projet de Constitution, Yacine El-Mahdi Oualid a affirmé dans son intervention que «l'on ne peut parler d'une Algérie nouvelle sans parler d'une nouvelle économie basée sur les compétences humaines et l'encouragement des jeunes à créer des projets innovants» et de préciser que «le référendum permettra au pays de retrouver sa véritable place dans le concert des nations».
Sur ce registre, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdelhamid Hemdani, a affirmé, lundi à Relizane, que le projet d'amendement constitutionnel édifiera l'Etat de droit loin de toute forme de marginalisation et d'exclusion et consacrera les constantes de la nation. «Les valeurs contenues dans le projet d'amendement de la Constitution reposent sur la transparence et la lutte contre la corruption, sous toutes ses formes, ainsi que la lutte contre le népotisme et le régionalisme outre la rupture avec les anciennes pratiques», a-t-il plaidé. Dans le même ordre d'idées, le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a mis l'accent, lundi à Blida, sur la contribution attendue de ce projet d'amendement constitutionnel dans la «lutte contre la corruption sous toutes ses formes, le respect des libertés dans le cadre des lois de la République et des principes de la nation, la garantie de la transparence et de l'intégrité dans la gestion des affaires publiques, la protection de l'économie nationale, la moralisation de l'exercice politique, et la répartition équitable des biens du pays sur toutes les régions». 

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