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Le processus électoral définitivement sur les rails

L’état veille au grain

La succession des déclarations montre on ne peut mieux la détermination de l’Etat d’aller jusqu’au bout de l’opération électorale.

Les yeux sont braqués sur l’événement majeur de l’élection présidentielle du 12 décembre prochain. Le processus électoral prend forme au niveau de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), mais cela semble faire face à quelques velléités d’entraver le processus. Surtout celles liées au volet technique de l’opération, à savoir la révision du fichier électoral au niveau des Assemblées populaires communales et autres structures en rapport avec cette opération. Le 6 octobre de l’année en cours sera la date butoir pour la révision définitive du fichier électoral. L’Anie, qui a été dotée de prérogatives «régaliennes», par force de loi, a la mission d’organiser l’élection présidentielle du 12 décembre prochain en s’assurant du bon déroulement du processus du début de l’opération jusqu’à sa fin. C’est une tâche plutôt complexe, d’autant plus que c’est une expérience nouvelle pour le pays, après les précédentes opérations qui ont poussé nombre d’électeurs à boycotter et faire de l’abstention un instrument de rejet des élections de toutes natures. L’Anie est-elle en mesure de convaincre les citoyens en âge de voter d’user de ce droit citoyen pour traduire le choix souverain du peuple via l’urne ?
Cette nouvelle expérience dans un contexte diamétralement opposé aux précédents, est des plus délicates. Elle est déterminante dans la perspective de redresser la barre et faire preuve d’engagement afin d’asseoir les jalons d’un processus électoral où les anciennes pratiques de fraude et de trucage seront bannies mordicus et d’une manière irréversible si on veut ouvrir une nouvelle page politique et rompre avec les pratiques politiques du passé.
Certes, la mission est difficile de par le scepticisme qui ronge la plupart des protagonistes politiques et les dynamiques de la société civile et le Mouvement populaire. Mais l’enjeu ne mérite-t-il pas d’être entamé avec l’idée de s’approprier cette occasion qui s’offre pour faire de cet ultime rendez-vous majeur un moment de bannissement des anciennes pratiques en s’impliquant massivement et pêle-mêle dans cette nouvelle dynamique politique et couper la route à tout usurpateur et faussaire ?
Il reste que les stigmates des dernières consultations électorales sont là. Est-ce à dire, pour autant, que la démarche actuelle aurait à connaître le même résultat ?
En tout cas, les choses sont en train de prendre une autre envergure. Cette fois-ci, le processus se déroule dans une telle prudence que même les responsables de l’Autorité nationale indépendante des élections sont prudents aussi, d’ailleurs c’est ce qui explique les dernières déclarations de l’un de ses membres, à savoir Smaïl Bouguerra qui a souligné à ce propos que «la loi électorale est claire dans son volet pénal. Le président de l’Autorité indépendante de contrôle des élections peut saisir le procureur de la République, contre toute entrave de la part des agents de l’administration ou officier public, qu’il soit maire ou fonctionnaire».
Le ministre de la Justice Zeghmati a indiqué, hier, que «les institutions de l’Etat s’engageront à protéger et sécuriser l’élection présidentielle du 12 décembre prochain». La succession des déclarations montre on ne peut mieux la détermination de l’Etat d’aller jusqu’au bout de l’opération électorale. Tout compte fait, il faut dire aussi que le processus en cours est soutenu par des franges de la société comme cela est autant vrai pour ceux qui ne le soutiennent pas.

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