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Mesure incitative pour les praticiens spécialistes exerçant dans le Sud

L’Etat double les salaires

Le gouvernement a annoncé que leurs salaires seront multipliés par deux et demi.

Lune de miel entre le gouvernement et les médecins spécialistes. Ils ne se regardent plus en chiens de faïence. Du moins, plus du côté du gouvernement qui met la main à la poche.
Désormais, tout praticien spécialiste qui s’établirait dans le Sud et les Hauts-Plateaux, verra son salaire augmenter. Le Premier ministre, Noureddine Bedoui, a confirmé samedi « la multiplication par deux et demi du salaire des praticiens spécialistes de la santé publique exerçant dans les wilayas du Sud, par rapport à celui de ceux exerçant dans le Nord, outre la généralisation de la prime du service civil».
Dans une allocution lue par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Salaheddine Dahmoune à l’ouverture de la Conférence nationale sur « le renforcement de la santé dans les wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux ». Dans ce registre, il a fait état de « la généralisation de la prime du service civil avec l’attribution d’une allocation de 7% du salaire de base pour chaque jour de travail, à ajouter aux frais de mission, appliquée sur 15 jours environ/mois pour chaque fonctionnaire du secteur de la santé concerné par cette activité».
Il faut savoir que les régions du Sud et des Hauts-Plateaux ont toujours été dépourvues de médecins spécialistes, la plupart en comptent très peu ou pas du tout, pour les plus reculées. Les autorités ont alors évoqué à maintes reprises le mot « désert médical » pour illustrer ce manque de praticiens dans ces zones.
Cependant, si la majorité des médecins spécialistes est basée dans le nord du pays, ce n’est certainement pas par choix ou par préférence.
En effet, souvent, les infrastructures hospitalières dont elles relèvent sont totalement dépourvues d’un plateau médico-technique permettant d’offrir des prestations correctes aux patients. Nombre de praticiens ont d’ailleurs souligné que les instruments les plus rudimentaires sont parfois inexistants. Sans ces outils nécessaires aux soins, il est impossible de prendre en charge le malade, même si le cas de ce dernier est bénin.
Par ailleurs, le Premier ministère a en outre, annoncé la mise en place d’un système incitatif, au titre du PLF 2020, au profit des médecins privés, des pharmaciens et des laborantins désirant exercer au Sud, en bénéficiant, a-t-il dit, de différents mécanismes de soutien public, d’exonération de taxes et d’impôts, ainsi que de bonification de taux d’intérêts et d’autres facilitations pour l’accès au foncier.
Qualifiant ces mesures d’«inédites», le ministre a affirmé qu’elles « améliorent l’attractivité des wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux, pour les professionnels de la santé qui doivent comprendre que leur avenir se construit également dans le Sud et pas uniquement dans le Nord ».
«Nous voulons à travers toutes ces mesures assurer une couverture sanitaire globale en vue de combler le déficit dans les différentes spécialités, alléger les souffrances des citoyens et leur éviter de parcourir de longues distances pour bénéficier de soins», a-t-il ajouté.
Concernant l’amélioration de la qualité des prestations de santé prodiguées, le Premier ministre fait part « de la signature de 117 conventions de jumelage englobant toutes les spécialités dont 97 dans les régions du Sud et des Hauts-Plateaux, outre « l’ouverture de 198 postes budgétaires pour l’accès à la formation spécialisée au profit des jeunes médecins généralistes en particulier, ceux âgés de moins de 40 ans, ayant assuré un service effectif pour une durée de 5 ans, au niveau de neuf wilayas du Sud, avec une moyenne de 22 postes pour chaque wilaya.

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