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L’espoir est têtu

Ce n’est pas la fin du monde. C’est la fin d’un monde où l’Homme a fait croire qu’il était le maître incontesté sur cette terre, alors qu’elle peut aisément se passer de lui.

De quel bouclier efficace allons-nous user pour stopper cet incroyable virus qui a bloqué l'humanité entière? On va convoquer une précieuse ressource qui gît en chacun de nous: l'espoir. Têtu, il est inépuisable. Même si un géant météorite venait à percuter notre globe, le dernier des survivants dira, soupirant: «Heureusement que ce n'était qu'un seul et pas deux météorites, ça aurait pu être pire!» à ce subjectivisme qui relève du strict comportement humain en période de crise, il y a des indices et des arguments qui nous permettent de garder intacte la flamme de l'espoir. Dans l'affolement planétaire, créé par la progression du Covid-19, on est souvent amené à comparer cette situation au cataclysme causé en 1918, par la «grippe espagnole», apparue aux Etats-Unis. Cette pandémie a fait de 20 à 50 millions de morts selon l'institut Pasteur, et peut-être jusqu'à 100 millions selon certaines réévaluations récentes, soit 2,5 à 5% de la population mondiale. Or, la comparaison est démesurément exagérée. à la différence de celui de 1918 qui sortait d'une effroyable guerre mondiale qui a duré quatre années (1914-1918), le monde d'aujourd'hui est immensément riche et il a les moyens. L'Organisation mondiale de la santé note que ces 20 dernières années ont été marquées par un extraordinaire recul de la pauvreté. Le monde d'aujourd'hui communique, informe et se parle. Si certains pensent que le corona aura raison de la mondialisation, d'autres estiment en revanche que cette même mondialisation précipitera l'éradication de ce virus sur la planète comme l'a été celui de la variole. Cette maladie très contagieuse et mortelle a été effacée de la Terre en 1980 et ne présente aujourd'hui pas plus qu'un intérêt historique.
à voir la forte mobilisation des laboratoires et de centres de recherches il est fort à parier que le Covid-19 subira le même sort. Cela ne signifie pas qu'il faut baisser la garde et abandonner les mesures barrières requises par les institutions sanitaires. Ravageur, le virus est toujours là prêt à tuer des milliers de personnes. A présent, il endeuille les pays les plus civilisés comme la France, l'Italie et les Etats-Unis. Mais le pire n'est pas toujours probable et ce n'est pas la fin du monde. C'est la fin d'un monde. Contrains de rester chez eux, les humains ont, pour la première fois depuis 200 000 ans, cédé entièrement la place aux animaux. Sans hommes, la terre, le ciel, les océans et les rivières vont bien. Même mieux!
C'est alors un sublime message que nous envoie cette Dame nature: «Vous les humains, vous n'êtes pas indispensables et le monde peut aisément se passer de vous...» Retenez bien qu'au sortir de votre confinement sanitaire, vous n'êtes pas les maîtres incontestés de ce bas monde. Vous n'êtes que de simples passagers, au mieux des invités...».

De Quoi j'me Mêle

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