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Chems Eddine Chitour ministre de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique

L’espoir d’une révolution universitaire

Fin pédagogue, ce polytechnicien arrive avec des idées et une vision pour rendre l’université algérienne à la place qui est la sienne…

Il représente la crème de l’intelligence algérienne, il fait partie de ces cerveaux qui ont refusé l’appel de l’étranger croyant dur comme fer en l’avenir du pays. Il s’agit du professeur émérite Chems Eddine Chitour qui vient d’intégrer le Premier gouvernement Abdelaziz Djerad. Ce polytechnicien, à l’expertise 360° et au sens de l’analyse sans égal , aurait pu prétendre à n’importe quel portefeuille ministériel. Il a hérité de celui qu’il affectionne le plus, à savoir l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. Un secteur où cet ingénieur de génie chimique de l’ École nationale polytechnique d’Alger a fait l’essentiel de sa carrière. D’abord, en tant qu’enseignant à l’Ecole polytechnique d’Alger où il forme, depuis 1976, les meilleurs ingénieurs du pays qui font les beaux jours de l’Algérie et de l’étranger. Ensuite, en tant que secrétaire général du ministère, dans les années 1990, que l’on vient de lui confier. En fait, le nouveau ministre n’est pas qu’un enfant de l’université algérienne, mais un véritable passionné. Il lui voue un amour inconditionnel, comme d’ailleurs pour ses élèves qu’il appelle toujours très affectueusement « mes enfants ». C’est cette flamme qui a fait que celui qui a été professeur associé à l’Ecole d’ingénieurs de génie chimique de Toulouse rentre au bercail, sans conditions, et cela dans les moments les plus difficiles qu’a traversés le pays. Ce ne sont pas les sollicitations qui ont manqué pour celui qui est titulaire d’un doctorat-Ingénieur de l’université d’Alger et d’un doctorat es-sciences de l’université Jean Monnet de l’Académie de Lyon (France). Il faut, dans ce sens, rappeler que le professeur est également un expert reconnu mondialement. Il est l’auteur d’une centaine de publications et de communications scientifiques. Il a, aussi, rédigé plusieurs ouvrages dans le cadre de ses enseignements de chimie, physique et de raffinage. Par ailleurs, le professeur Chitour a publié des ouvrages sur l’énergie et les enjeux géostratégiques. En fin pédagogue, il tente d’expliquer l’histoire et les mutations du monde. à ce titre, il a écrit plusieurs essais sur l’histoire de l’Algérie, l’éducation et la culture, la mondialisation, les défis de l’islam et l’émigration. Une véritable sommité qui a même eu droit à une place de choix dans le manuel scolaire français où l’un de ses textes sur la problématique de l’énergie dans le monde a été publié en 2012. C’est dire quelle pointure vient de prendre les rênes d’un secteur aussi stratégique que le Mesrs, qui doit se relever après avoir souffert des « Tayeb Bouzid» et consorts. L’espoir d’une véritable révolution pour nos universités renaît. Car, celui à qui on a proposé à plusieurs reprises ce poste, a refusé, faute de garanties pour mener un Hirak scientifique. Ce n’est pas à 69 ans qu’il va accepter s’il n’avait pas reçu carte blanche. On ne peut donc que se réjouir de l’arrivée du « Professeur ». C’est peut-être le début de l’Algérie de nos rêves… 

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