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Carnet de campagne / Abdelaziz Belaïd

«L’économie nationale a été bridée»

«A lui seul le débat télévisé des cinq candidats ne peut pas résumer tout leur travail de proximité.»

S’exprimant devant une foule dense à la salle Harcha et devant les experts du forum d’El Hiwar, Abdelaziz Belaïd a estimé que «cette campagne électorale a été particulière à plus d’un titre, et s’inscrit dans la complexité de la conjoncture politique et économique que vit le pays depuis le début de la contestation populaire, où le peule a décidé de défendre sa dignité, en se dressant contre le régime despote. Dans ce sens, la seule voie de sortie de cette crise demeure la solution constitutionnelle à travers la réussite de l’élection présidentielle. Car nous avons déjà perdu des mois précieux avec l’annulation de l’élection de juillet dernier, du fait que nous payons le prix fort sur le plan économique et social».
Revenant sur les conditions dans lesquelles s’est déroulée la campagne électorale, le candidat du front El Moustakbal a tenu à s’exprimer sur le débat télévisé de vendredi, soulignant qu’ « à lui seul le débat télévisé des cinq candidats ne peut pas résumer tout leur travail de proximité que nous avons réussi à effectuer durant cette campagne, et représente une partie de la campagne que nous avons menée sans embûches du début à la fin».
Interrogé sur la légitimité de l’élection présidentielle et du prochain président, Abdelaziz Belaïd préconise au cas où il serait élu président de «donner la priorité au dialogue sans exclusion, où tous les dossiers brûlants seront ouverts dans tous les secteurs, et ce dans le but de rétablir la confiance entre les citoyens et le pouvoir en place.
Il est sûr qu’ au début il y aura des réticences et des appréhensions, mais avec le temps les solutions seront plus accessibles et trouveront leur chemin à travers la révision profonde de la Constitution».
Par ailleurs, le candidat, Abdelaziz Belaïd est longuement revenu sur les effets néfastes de l’impunité qui a permis à l’ancien régime de bafouer toutes les règles et usages de l’exercice de la politique.
A ce titre, il estime que «les institutions de l’Etat doivent user de toutes leurs prérogatives pour sanctionner ces pratiques qui portent atteinte aux libertés»
Dans ce sens, Abdelaziz Belaïd considère que « le vrai danger ce n’est pas le citoyen et ses problèmes, mais en profondeur ce sont ces idées extrémistes qui font que les Algériens des deux bords se rejettent l’accusation».

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