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Makri agite la Chariaâ et veut criminaliser l’usage du français

«L’art» d’exister par la polémique

Il pointe du doigt l’absence «de garanties constitutionnelles» dans le projet sur la transparence des élections.

Pour soutenir la formule ou la combine inventée «badissiste-novembriste», autrement dit, couper la déclaration du 1er Novembre 1954 de son prolongement, le congrès de la Soummam d'août 1956, le MSP plaide pour «le placement du référentiel de la déclaration du 1er Novembre parmi les matières intangibles».
Le MSP a saisi cette occasion du
«débat» autour de la révision de la Constitution pour prôner, dans le communiqué sanctionnant la réunion de son bureau exécutif, «l'adoption de la chariaâ islamique et des finalités de la chariaâ comme source de législation». Ce parti défenseur du monolinguisme et de l'arabisation en Algérie, revendique «la généralisation de l'utilisation de la langue arabe comme langue nationale officielle dans les établissements et dans les documents officiels».
Apôtre des diversions, le parti du défunt Mahfoudh Nahnah réclame «la criminalisation de l'utilisation du français comme langue véhiculaire au sein des institutions officielles et comme langue de communication dans les documents officiels». Persistant dans son déni de la réalité linguistique et identitaire en Algérie, ce parti, affilié à la confrérie musulmane d'Egypte, prêche «la considération dans le préambule de la Constitution, de l'arabe et de tamazight comme deux langues soeurs partageant, à travers les siècles, une même dimension civilisationnelle».
Pour rappel, dans sa première évaluation de l'avant-projet de la révision de la Constitution, ce mouvement islamiste regrette que «les conclusions proposées par le comité des experts chargé de faire des propositions de révision de la constitution, sont loin des aspirations souhaitées par le peuple, qui exige des changements profonds». Il a indiqué que «le document proposé ne détaille pas la nature du système politique, car il gardait la forme hybride qui ne correspond à aucune forme de système connu dans le monde (présidentiel, parlementaire ou semi-présidentiel)».
Selon un communiqué du MSP, «ce projet écarte la majorité de la gouvernance, le fait que le chef du gouvernement n'est pas issu de la majorité, ce qui contredit le sens de la démocratie représentative et élimine une partie essentielle et fondamentale de la volonté populaire exprimée lors des élections législatives». Il pointe du doigt «l'absence de garanties constitutionnelles dans le projet sur la transparence des élections et l'absence d'incrimination de la fraude et le non-respect de toute mesure de dissuasion contre ce phénomène qui est à la base de tous les ravages et les crises des pays».
Pour le parti de Makri, le document proposé «ne donne pas de pouvoirs suffisants aux organes élus capables de mettre en oeuvre les articles 7 et 8 de la Constitution, qui représentent une exigence fondamentale du Mouvement populaire».

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