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Le cercle Care se penche sur la transition économique

L’apport des expériences étrangères

«La transition que nous avons effectuée, est passée par une thérapie de choc», confirme un expert tchèque.

«Ces changements de la transition économique, sont intervenus, alors que nous avions en place, un Etat providence, il y avait une réelle volonté politique. Nous avons suivi le modèle de l’Union européenne, avant de la rejoindre, il y avait beaucoup d’accords de coopération. Progressivement, nous avons accepté les 28 chapitres de l’UE, dont 26 avaient un lien avec la vérification des comptes. La transition que nous avons effectuée, est passée par une thérapie de choc, où il a fallu 10 ans pour régler ces problèmes de corruption, et de consensus pour la transition économique » a précisé le docteur Thomas Sedlacek, philosophe de l’économie et représentant de la Tchéquie , dans la conférence, organisée hier, par le cercle, Care, sous le thème « les expériences de la Hongrie, la Pologne et la Tchéquie.
Pour sa part, le journaliste et écrivain Bronislaw Wildstein, a exposé le cas polonais, en expliquant qu’ « il fallait changer notre régime économique et politique, alors que lorsque nous avions abordé l’idée du consensus pour la transition économique, la situation de notre pays était critique en 1989. Pour acquérir une voiture, il fallait attendre 8 ans, et 15 ans pour un appartement, mais on était tous d’accord qu’il fallait passer une période difficile, de plus de 4 ans, où le mouvement de la solidarité avait remporté toutes les élections. Par ailleurs, c’est vrai qu’il y a eu beaucoup d’accords avec l’Union européenne. L’influence des pays étrangers, était nécessaire, car nous ne pouvions faire la transition nous-mêmes, il a fallu impérativement s’ouvrir sur l’investissement étranger, à travers la mise en place de mesures de facilitations, telles que la franchise fiscale. C’est comme cela, que nous avons développé, la création d’emploi, augmenté le transfert technologique, et je pense que la Hongrie et la Tchéquie sont passées par le même processus ».
C’est ce qu’a confirmé, l’ingénieur économiste et membre de la présidence de l’association hongroise, Arpad Kovacs « le processus de transition en Hongrie est passé par une longue durée essentiellement axée sur l’investissement et les réformes, en passant par les appels d’offres internationaux», résume-t-il.
Dans ce sillage, Ali Bey Nasri président de l’Association nationale des exportateurs, nous explique que « l’Algérie a fait exactement le chemin inverse, du fait qu’on est passé dans la transition économique à travers l’ouverture politique et économique en 1988, mais par le recours au FMI, on a fait marche arrière. D’abord, nous avons subi les affres de la décennie noire, où tout l’aspect économique est passé au second rang. Alors qu’en 1999, on devait aller dans le sens des réformes de 1990. Au contraire, on a bloqué toutes les réformes, notamment celle de la réglementation des changes, on est passé à une économie débridée, avec de très mauvaises opérations de privatisation. Par la suite, on est passé à une économie de rente, qui a permis de distribuer la paix sociale, on a beaucoup plus servi la pérennité du pouvoir, à travers la paix sociale, que l’économie du pays. On n’ a pas pris les bonnes décisions pour le développement économique, l’acte d’investir n’a pas été libéré en Algérie ».
Par ailleurs, les organisateurs, expliquent le choix de ces expériences, et reviennent sur les conditions qui ont marqué leurs transitions «Durant les 30 dernières années, les pays de l’Europe centrale ont connu de grandes transformations politiques, économiques et sociales, accélérées suite à leur adhésion à l’Union européenne. L’expérience des ex-pays communistes a montré que le processus de transition est long, complexe et difficile. Malgré les défis colossaux qu’impose le passage de l’économie planifiée à l’économie de marché, le processus de transition en Europe centrale a fini par aboutir à un développement économique remarquable. Dans un contexte où la restructuration de l’économie algérienne devient nécessaire, cette conférence vise à partager les enseignements de la Hongrie, de la Pologne et de la République tchèque en matière de réformes structurelles».  

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