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Election présidentielle du 12 décembre 2019

L’ANP au cœur des discours électoraux

A chacun sa façon de le dire, mais en définitif, les cinq candidats à la présidentielle du 12 décembre, sont unanimes quant à la nécessité de rendre hommage à l’ANP pour le rôle qu’elle a joué durant la crise politique.

Les cinq candidats à la présidentielle du 12 décembre prochain n’ont jamais manqué une occasion d’exprimer leur reconnaissance à l’Armée nationale populaire (ANP) pour le rôle qu’elle a joué dans le maintien de la sécurité et la stabilité du pays, et cela bien avant leur candidature à la magistrature suprême. Aujourd’hui encore, dans leurs discours électoraux, ils n’omettent pas de le rappeler.
Le premier à le faire est Ali Benflis. L’ancien chef du gouvernement tient souvent à mettre en avant «les sacrifices consentis par les éléments de l’ANP et toutes les forces de sécurité qui se sont dévouées pour la défense de la patrie».
à Souk Ahras, l’ex-ministre de la Justice a saisi l’opportunité de sa rencontre avec la population pour dire «nous rendons un grand hommage à l’institution militaire qui a accompagné le peuple sans qu’il y ait une goutte de sang ni une balle qui ait été tirée sur le peuple». Hier à Béchar, Abdelmadjid Tebboune a salué, pour le troisième jour consécutif, le rôle de l’ANP dans la protection du pays et des citoyens. «Si l’armée n’était pas intervenue, il n’y aurait pas eu de Hirak», a estimé le candidat sur le plateau de la chaïne El Hayat, à une semaine de l’ouverture de la campagne, ajoutant «l’armée défendait la Constitution et ceux qui se prétendaient des démocrates étaient contre la Constitution. Si l’armée n’était pas intervenue, il n’y aurait pas eu de Hirak, mais des rivières de sang, des morts, et l’Algérie serait devenue un champ de ruines ». Pour Tebboune, c’est «grâce à la vigilance de l’armée et son patriotisme (que) nous avons dépassé plus ou moins la situation de danger, même si il reste un peu de danger (…)
L’histoire retiendra que l’armée a sauvé le pays une autre fois ». Allant dans le même sens, Azzedine Mihoubi, le secrétaire général par intérim du RND, affirme que « l’institution militaire est le seul garant de l’élection présidentielle, elle a soutenu et accompagné le Hirak depuis le premier jour de la contestation populaire. C’est l’Armée nationale populaire qui a appelé au dialogue le 22 février, dans le but de préserver la Constitution et exhorté les politiciens à prendre leurs responsabilités devant l’histoire».
Le candidat ajoute encore que l’ANP a «évité les dérives dangereuses». Abdelaziz Belaïd, le président du front El Moustakbal aborde la question sous un autre angle. Ce candidat, médecin de formation, préfère rappeler que l’Armée «est la seule institution qui est restée debout», elle est donc «le seul garant de la stabilité et l’union du pays, et son peuple». Enfin, Abdelkader Bengrina, lui, a insisté, dans un vibrant hommage, sur le fait que l’armée veille à la consécration de la volonté du peuple après avoir «mis en échec les desseins et velléités des parties tendant à mener le pays dans des situations politiques aux périlleuses conséquences».
Et à bien voir donc, les cinq candidats à la présidentielle qui peuvent diverger sur de nombreuses questions, s’accordent au moins sur le rôle important joué par l’ANP dans la crise actuelle. Et tous tiennent à lui rendre hommage durant les trois semaines de campagne.

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