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Encadrer le référendum pour la révision de la Constitution

L’Anie reprend du service

«Une reconduction qui se base essentiellement sur les résultats réalisés par l’autorité sur l’élection présidentielle, et qui ont permis de révéler son sérieux et son engagement à gérer des situations aussi complexes que celle qui a précédé l’élection. »

Les délégations de wilaya de l’Autorité nationale indépendante des élections, seront de nouveau au-devant de la scène, après l’instruction qu’elles ont reçue du président de l’Anie Mohamed Charfi, en vue de se préparer à poursuivre leurs fonctions à partir du 15 janvier 2019, et ce dans le but d’encadrer le référendum annoncé par le président de la République, pour la révision de la Constitution.
Dans ce sens, il faut préciser que dans l’un des axes de la révision de la Constitution retenus par le président de la République figure celui de donner un statut et un soutien constitutionnel à l’Anie. Une reconduction qui se base essentiellement sur les résultats réalisés par l’autorité sur l’élection présidentielle, et qui ont permis de révéler son sérieux et son engagement à gérer des situations aussi complexes que celle qui a précédé l’élection présidentielle. A et effet, les délégations de wilayas et la direction de l’Anie s’affairent à établir les rapports finaux, pour la préparation et la gestion du jour du référendum, afin de baliser l’opération du début à la fin.
Ceci étant, il est clair que les aptitudes qu’à montrées l’Anie à apporter un certain équilibre entre les attentes du peuple en matière de transparence et d’intégrité, et l’importance de réussir cette transition démocratique, lui confèrent toute la latitude à gérer l’étape importante d’encadrer le référendum pour la révision de la Constitution. D’autant plus que les mécanismes sont en place et ont eu déjà à évaluer le volume de travail et les priorités et les contraintes à observer dans de tels évènements. D’autre part, sa notoriété n’est plus à faire, et son statut en tant qu’institution indépendante et issue de la volonté populaire, est entièrement acquis auprès des citoyens. Un atout de taille pour la réussite de ce référendum, notamment après la période fragile qu’a connue le pays ces derniers mois.
C’est donc, en pleine possession de ses moyens administratifs et législatifs, que le gouvernement se dirige vers l’une des phases les plus déterminantes pour l’Algérie nouvelle. En fait, les deux axes qui se profilent dans la construction de la nouvelle République, sont sans conteste, la révision de la Constitution et le dialogue proposé par le président de la République, lequel a reçu un écho favorable de plusieurs acteurs de la scène politique.
D’avis d’experts, les deux axes sont complémentaires et, par conséquent, la réussite du référendum pour la révision est en soi une préparation pour le dialogue, du fait que les résultats de ce référendum détermineront au-delà du taux de participation, le taux d’adhésion des Algériens aux orientations et propositions de sortie de crise du président de la République. C’est dans cette optique, que le travail de l’Anie s’avère aussi important que celui accompli lors de l’élection présidentielle, d’autant plus qu’elle procurera aux citoyens tous les moyens et toute la transparence pour exprimer leurs opinions sur les axes proposés, et de participer à la naissance d’un projet de société en harmonie avec leurs attentes et leur vision de l’Algérie nouvelle.

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