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Elle met le cap sur les énergies renouvelables

L’Algérie sous le soleil de Dieu

Il s’agit de la réalisation du projet national de production de 5 600 MW d’électricité à base d’énergie solaire.

La question de rentabiliser l’énergie solaire est toujours en discussion. Mardi dernier, le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab a soutenu que «l’Algérie est prête pour la réalisation du projet national de production de 5600 MW d’électricité à base d’énergie solaire». Cette méthode permettra, dit-il, de renforcer le réseau national des années à venir.
Optimiste, il a précisé que «les compétences nationales actuelles sont capables de mener ce projet dans toutes ses étapes, de l’étude jusqu’à la réalisation finale».
Tout en rappelant que l’Algérie a réalisé sa première centrale solaire en 2011, Mohamed Arkab a estimé que notre pays «a acquis l’expérience nécessaire, ainsi que les moyens requis pour développer ce domaine d’autant, qu’actuellement, le pays totalise 22 centrales de production d’électricité à base d’énergie solaire avec une capacité de 400 MW». Il a par ailleurs affirmé que « l’Algérie a pu répondre à ses besoins en matière d’électricité avec une production de 20000 MW, pour une consommation nationale estimée à 15680 MW».
Si l’on faisait une petite rétrospective sur l’état des lieux du développement des énergies renouvelables en Algérie, on se rendra compte que le chemin est encore long, avant d’atteindre un certain niveau dans le domaine. Les autorités ont depuis l’année 2015, institué un vaste programme visant la production de 22 000 mégawatts d’énergie renouvelable d’ici 2030. Un projet plutôt «ambitieux», quand on connaît le rythme de réalisation de la feuille de route du gouvernement, en la matière. En effet, nombre d’experts du domaine estiment que la mise en œuvre de ce projet est à la traîne, c’est-à-dire caractérisée par une certaine «lenteur», par rapport à l’objectif fixé. Les investisseurs activant dans l’énergie solaire se font toujours aussi rares. Selon des données du ministère de l’Energie remontant au mois de février dernier, l’Algérie a produit, durant la période allant de 2000 au début de l’année en cours, quelque 19 000 mégawatts d’électricité, à la faveur du programme du président de la République, ce qui a permis de tripler, durant ces deux décennies, la production d’électricité par rapport à la période allant de 1962 à 2000. Pourtant, bien que l’Algérie dispose d’un potentiel solaire d’une très haute importance par rapport à d’autres pays, il est très loin d’être développé. Pour avoir une petite idée de ce potentiel, on parle d’un tauxd’ensoleillement de 2800 à 3500 h/an. Pour sa part, Mohamed Arkab parle de l’élaboration d’un nouveau modèle de consommation d’énergie. Cette idée fait suite à une étude du gouvernement sur le projet visant à créer une instance nationale chargée des énergies renouvelables.
Ce modèle s’appuie principalement sur «une rationalisation de l’utilisation des ressources énergétiques en Algérie et son orientation vers le secteur de l’industrie», a révélé le ministre, rappelant que «l’Algérie produit 144 milliards m3 de gaz par an et consomme 45 milliards m3 localement dont 20 milliards m3 affectés à la production d’énergie électrique par le biais des unités de production de différents types».

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