{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le budget sera financé par «des ressources internes ordinaires»

L’Algérie ne s’endettera pas en 2020

Le gouvernement compte améliorer l’efficacité des recouvrements fiscaux, instaure une taxe d’environnement sur les véhicules, revoit l’impôt sur le patrimoine et augmente les tarifs des produits tabagiques.

La situation économique du pays n’est pas reluisante, le déficit budgétaire est toujours aussi important, mais malgré cela l’Algérie ne s’endettera pas. Du moins pas en 2020. Elle ne recourra également pas à la planche à billets, gelée pour l’année 2019, non reconduite pour 2020, mais valable jusqu’en 2022. La décision du gouvernement est prise pour financer le budget de 2020, qui table sur un déficit équivalent à -7,2% du PIB, le pays compte puiser dans les «ressources internes ordinaires» dont il dispose tout en prévoyant une rationalisation des dépenses allant jusqu’à 20%. C’est le ministre des Finances, Mohamed Loukal qui l’a affirmé hier. Dans un entretien accordé à l’agence officielle, le grand argentier du pays a certes annoncé que le financement extérieur est autorisé dans le projet de loi de finances de 2020, mais le recours à cette mesure ne sera possible qu’à partir de 2021, une fois les modalités précisées par un texte d’application. Pour parer au déficit budgétaire prévisionnel de l’année prochaine, qui nécessite la mobilisation par le Trésor d’une couverture financière de 2 010,6 mds de DA, prévoit notamment le recours aux nouvelles technologies pour une meilleure efficacité de l’appareil fiscal. A ce propos, Loukal a précisé que la fiscalité ordinaire va croître de 8,6% par rapport à 2019. Cela équivaut à une hausse annuelle de 300 milliards de dinars (mds de DA). Mais cette augmentation dans le recouvrement de la fiscalité ordinaire ne provient cependant pas de l’instauration de nouvelles taxes. A part l’institution d’une taxe d’environnement sur les véhicules et un réaménagement d’autres impôts, comme l’impôt sur le patrimoine, aucune nouvelle taxe n’a été instaurée dans le projet de loi. Pour ce qui est de la taxe du patrimoine, il y a lieu de préciser que les biens mobiliers ou immobiliers allant d’une valeur de 100 millions de DA à 700 millions de DA seront soumis à un impôt dont la valeur variera de 100 000 DA à 500 000 DA.
La nouvelle taxe de l’environnement sera, quant à elle, applicable lors de la souscription du contrat d’assurance. Elle est fixée à 1.500 DA pour les véhicules de tourisme et à 3 000 DA pour les autres types de véhicules. Une nouvelle hausse du tarif des produits tabagiques de 11 DA à 17 DA est également prévue. La TVA, une taxe touchant directement la poche du citoyen, n’a pas été augmentée. En ce qui concerne la rationalisation du budget, décidée par le gouvernement, le ministre des Finances annonce une nouvelle baisse de la valeur des importations des biens et services, respectivement de 12 % et 16% pour 2020. Il fait état également d’une baisse de 20% des dépenses de fonctionnement des administrations publiques et des équipements. Seuls les transferts sociaux budgétisés ont été maintenus inchangés par rapport à 2019, à près de 1 800 Mds de DA.
Enfin, le ministre des Finances insiste sur le souci du gouvernement d’améliorer le climat des affaires et l’attractivité de l’économie nationale. Raison pour laquelle, il a été procédé à la levée des contraintes énoncées dans le cadre de la règle des 51/49%, appliquée sur les investissements étrangers en Algérie, concernant les secteurs non stratégiques.

 

Importation de véhicules moins de 3 ans : ce sera aux frais de l’acquéreur !
Déjà annoncée, le retour à l’importation des véhicules touristiques d’occasion de moins de trois ans a créé polémique. Hier, Mohamed Loukal a levé tout équivoque concernant cette question en précisant que le PLF 2020 autorise l’importation de véhicules d’occasion de moins de 3 ans équipés d’un moteur à essence aux frais des acquéreurs qui devront s’acquitter des droits et taxes légales et dans le respect des normes de protection de l’environnement.

Financement non conventionnel : le Trésor détient encore 610,7 mds de DA
Sur les 6.556,2 milliards (mds) de DA mobilisés jusqu’en janvier 2019 par le Trésor public auprès de la Banque d’Algérie, dans le cadre du financement non conventionnel, un reliquat de 610,7 mds de DA reste à consommer d’ici à la fin de l’année, a indiqué le ministre des Finances, Mohamed Loukal.

Banques publiques: les administrateurs indépendants sélectionnés début 2020
Un appel à manifestations d’intérêt sera lancé dès le début de l’année prochaine pour le choix des administrateurs indépendants pour participer en tant que membres au sein des conseils d’administration des banques publiques, a indiqué mardi le ministre des Finances Mohamed Loukal. Ces administrateurs, une fois sélectionnés, vont permettre au sein des six banques publiques de la place, d’asseoir une nouvelle gouvernance dans le cadre de la réforme des organes de gestion pour «plus d’efficacité, plus de transparence et un meilleur contrôle interne», a-t-il assuré.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours