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Risque de kidnappings d’étrangers dans les camps sahraouis de Tindouf

L’Algérie étouffe la rumeur

«Les médias ayant servi de support à la propagation de cette information fausse et infondée, versent dans la manipulation… dans un but évident de nuire à l’Algérie…», a dénoncé le porte-parole du MAE, Abdelaziz Benali-Chérif.

C’est la seconde attaque d’ampleur que subit l’Algérie après celle du vote de la résolution du Parlement européen. Les deux témoignent d’une volonté incontestable de déstabilisation. Cette diabolisation, qui ne dit pas son nom, obéit vraisemblablement à un agenda qui vise à discréditer un pays en voie de reconstruction qui tend vers une démocratie véritable. Un cap fixé par une volonté populaire née des marches pacifiques historiques du 22 février qui portent désormais ce souffle nouveau qui a esquissé l’Algérie de demain. Une situation qui est apparemment vue d’un mauvais œil par ceux qui sont opposés à ce que les Algériens décident seuls de leur destin et qui ont comme sinistre dessein de les voir sombrer dans le chaos. La résolution votée par les eurodéputés est à inscrire dans cet objectif inavoué tout comme l’information propagée comme une trainée de poudre, tout récemment par certains médias concernant un prétendu appel lancé par le gouvernement algérien à la Minurso, Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental. Le gouvernement algérien a lancé une alerte de sécurité destinée à la Mission des Nations unies au Sahara occidental indiquant un plan en vue de kidnapper des étrangers dans les camps de réfugiés et dans les zones à l’est du mur des sables recommandant une série de mesures visant à protéger les membres de la mission, a rapporté lundi Tsa. Les recommandations interviennent sur la base «d’informations relatives à la préparation d’enlèvements d’étrangers des camps de réfugiés et des zones situées à l’est du mur de sable et à la mise en place d’un plan pénal ciblant les intérêts espagnols dans les camps», indique le gouvernement dans une missive adressée à la Minurso a ajouté le journal électronique. La réplique de la diplomatie algérienne ne s’est pas fait attendre. «Les médias ayant servi de support à la propagation de cette information fausse et infondée, versent dans la manipulation et la diffusion d’informations farfelues, dans un but évident de nuire à l’Algérie, à son peuple et à ses institutions» a indiqué, lundi dernier, le porte-parole du MAE. «Le prétendu avertissement du gouvernement algérien à la Minurso est d’autant plus fantaisiste et controversé que les camps sahraouis de Tindouf se trouvent en territoire algérien et que partant, les Forces de sécurité algériennes, à leur tête l’Armée nationale populaire, veillent à la sécurité de l’intégrité du territoire national», a souligné Abdelaziz Benali-Chérif. Certains médias ont incontestablement foncé tête baissée pour relayer l’information savamment distillée par des officines qui entretiennent l’espoir brisé de voir l’Algérie s’enfoncer dans des turbulences. Sachant que solliciter la Minurso revient à mettre sur le tapis la question du Sahara occidental, il n’est pas exclu que le but de cette démarche était d’exacerber les relations algéro-marocaines loin d’être au beau fixe, mais mises en sourdine ces derniers temps. Une opération qui a tourné en eau de boudin.

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