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Kamel Bensalem, secrétaire général du PRA, à L’Expression

«L’Algérie est forte et peut se redresser»

Le peuple a compris et ne veut plus de conflits, il voit que la volonté et la détermination du président de la République à acter le changement radical, ne sont plus à démontrer.

A travers une vision claire, le secrétaire général du PRA, Parti du renouveau algérien, Kamel Bensalem, nous livre dans cet entretien, les orientations et les positions de son parti, à la veille de la révision de la Constitution et des élections législatives.

L’Expression : Quel bilan faites-vous de la situation politique actuelle du pays, après plus d’une année de contestation populaire et après quelques mois de nouvelle gouvernance ?
Kamel Bensalem : il faut dire que l’Algérie a eu une immense opportunité avec la naissance du Hirak, qui a eu le mérite de faire tomber l’ancien régime, en réalisant plusieurs revendications, et avancées concrètes sur le terrain. Tel que le départ des symboles de l’ancien système, la lutte contre la corruption qui a abouti à l’incarcération des responsables du chaos, mais aussi il a permis l’organisation de l’élection présidentielle, dans des conditions très difficiles et sous des pressions tant de l’intérieur que de l’extérieur, où plusieurs nations étaient certaines que l’Algérie n’était pas en mesure de réussir la mise en place de cette sortie de crise. Mais grâce à l’institution militaire et la confiance qu’elle a obtenu auprès des Algériens, nous avons prouvé au monde entier, à travers les marches pacifiques à donner une nouvelle image du peuple algérien, de sa maturité et de sa conscience de la gravité de la situation. C’est ce qui nous a poussés à crier notre colère contre la corruption, la bureaucratie, le clientélisme et la hogra, et d’imposer sa volonté de choisir seul son destin, et se diriger vers la construction d’un Etat de droit, d’une nouvelle République, sur les bases de l’égalité des chances, de l’indépendance de la justice et de la justice sociale, de façon à ce que tous les Algériens aient leur chance d’étudier, de travailler, de se former ou d’investir dans leurs pays. c’est précisément ce qui a permis d’avoir pour la première fois en Algérie, un président de la République issu de l’élection transparente, que personne n’a contestée, les candidats en premier lieu.

Que pensez-vous des actions et des mesures prises par le président de la République en vue de préparer la révision de la Constitution et le dialogue national ?
En dépit de la légitimité obtenue par le truchement de l’élection, des décisions courageuses qu’il a prises, des efforts incessants pour ouvrir le dialogue avec tous, pour que l’Algérie nouvelle soit construite par tous les acteurs politiques et sociaux, il n’en demeure pas moins que la tâche est dure, et il était prévisible que la résistance des bénéficiaires de l’ancien régime et l’Etat profond sont encore présents dans les arcanes de l’administration. Cela étant, lors de nos multiples déplacements à travers le territoire national, nous avons constaté que la majorité des citoyens adhère au projet de la nouvelle République, ils font état d’une réaction violente de cette partie qui craint de perdre tout son pouvoir devant la naissance d’une nouvelle Algérie sur des bases de démocratie, qui se dresseront comme un rempart à l’enrichissement illicite et la dilapidation des biens du pays. Mais aujourd’hui, le peuple a compris et ne veut plus de conflits, et il voit que la volonté et la détermination du président de la République à acter le changement radical, ne sont plus à démontrer. Cela s’est vu par les nombreuses rencontres qu’il a eues avec les partis, dont la plupart ont adhéré à son programme et le soutiennent, avec les personnalités nationales, la société civile, et la presse. Il ne faut pas oublier que cela fait uniquement quelques mois de gouvernance seulement, le plus grand problème, est également de pouvoir trouver les hommes compétents pour accompagner le projet du président de la République, et ce dans les niveaux de responsabilité, que ce soit centraux ou locaux.

Comment voyez-vous le déroulement de l’opération de révision de la Constitution ?
Pour l’heure, la réussite de cette phase est indispensable pour la suite, d’autant plus que c’est la première fois en Algérie où les citoyens sont invités à participer à cette révision, à travers les partis, la société civile, l’élite, et auront toute la latitude de prendre connaissance en détail de son contenu. Si nous réussissons cette opération, nous aurons mis en place une base solide pour toutes les opérations qui suivront, avec la certitude de ne pas remettre en question régulièrement, cette base, comme cela a été le cas par le passé.

Qu’attendez-vous comme axes importants de la révision de la Constitution ?
En premier lieu, la révision de la loi électorale, car il est important de réussir les élections législatives et communales, qui vont permettre au peuple de s’exprimer dans la transparence, à travers les représentants qu’il aura choisis et pourra prendre réellement son destin en main. Loin des anciennes pratiques où les postes de responsabilité et de décision s’achetaient et ne servaient qu’à satisfaire les intérêts personnels de leurs bénéficiaires. A cela il faut ajouter l’impératif de passer à une gouvernance, où seront respectés les principes de la séparation de l’argent du pouvoir, de la séparation des pouvoirs, et l’émergence d’institutions fortes. C’est ce qui contribuera à réhabiliter la confiance entre le citoyen et l’Etat

Un dernier mot ?
Il est important de s’armer de patience et de se dresser contre les forces occultes qui veulent détruire l’Algérie de l’intérieur et de l’extérieur. Aujourd’hui, la nouvelle équipe gouvernementale démarre du néant avec un héritage lourd en crise multiforme, politique, économique et sociale, mais grâce à la volonté et la détermination du gouvernement, l’Algérie est forte et peut se redresser, à condition que le peuple s’investisse dans ce grand projet mené par le président, en participant aux différentes étapes , en l’occurrence, la révision de la Constitution, et la loi électorale et d’agir en tant qu’acteur politique à part entière. 

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