{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Alors que le gouvernement mise sur l’industrie du savoir

L’Algérie entre dans le cercle de l’innovatio

Cette périlleuse mission sera soutenue par la Conférence nationale des établissements publics à caractère scientifique et technologique. Les membres de cette commission ont été installés hier.

Comment «booster» la recherche et le développement? C’est la grande mission confiée aux établissements publics à caractère scientifique et technologique. Néanmoins, jusqu’à maintenant ils jouent peu, ou mal, ce rôle. Afin de redynamiser ces organismes publics et redéfinir leur rôles, le gouvernement Bedoui avait décidé d’organiser une Conférence nationale des établissements publics à caractère scientifique et technologique. Cette conférence, que l’on pensait renvoyée aux calendes grecques, surtout avec le changement de gouvernement, aura finalement bien lieu. Les membres de cette Conférence nationale ont été installés, hier matin, au niveau du siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Cette conférence verra l’implication des compétences algériennes, aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur du pays afin de tirer avantage de leurs expériences et des expertises des entreprises innovatrices et industrielles locales au profit du développement national. Le professeur Chems Eddine Chitour a également annoncé l’organisation d’un Salon national pour exposer les meilleures thèses de fin d’études ainsi que promouvoir les meilleurs travaux de recherche. «Il faut que 20% d’entre elles se concrétisent en projets économiques», a insisté le professeur Chitour. Il faut dire que le nouveau président et son gouvernement misent sur l’industrie du savoir pour relancer l’économie nationale. D’ailleurs, Abdelmadjid Tebboune a créé deux départements ministériels à cet effet, à savoir le ministère délégué chargé des incubateurs et le ministère délégué chargé des start-up. En parallèle, il a chargé le professeur Chitour, nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de redonner à l’université son lustre d’antan en lui restituant le rôle majeur dans l’environnement économique. Une mission qui peut paraître impossible, mais au moment de l’installation de cette commission, une bonne nouvelle est venue redonner de l’espoir. L’Algérie a fait son entrée dans le classement Bloomberg de l’innovation. En effet, l’Algérie a figuré pour la première fois dans le Top 60 de l’indice de l’innovation «The Bloomberg Innovation Index» pour l’année 2020, classant les économies des pays les plus innovantes dans le monde. Une belle entrée en la matière puisque l’Algérie occupe la 49ème place des 60 pays les plus innovants. L’Algérie a obtenu le score global de 51,24 sur 100. Le classement de l’agence Bloomberg traite les économies de plus de 200 pays et publie à la fin celles de 60 pays considérées comme les principales et le plus importantes. Chacune des économies évaluées a été notée sur une échelle de 0 à 100 dans sept catégories de pondération égale. Le Maroc, qui avait intégré ce classement depuis une dizaine d’années vient d’y être éjecté. C’est de bon augure donc pour l’avenir du pays, surtout que le Mesrs est entre de bonnes mains…

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours