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Après un premier cas confirmé de coronavirus

L’Algérie en état d’alerte sanitaire

Une enquête a été déclenchée pour déterminer le nombre de personnes entrées en contact direct ou indirect avec le malade.

«Toutes les mesures ont été prises pour l’isolement du cas confirmé», a affirmé le directeur de la prévention et de la lutte contre les maladies transmissibles au ministère de la Santé, le docteur Djamel Fourar, lors d’une rencontre avec la presse nationale, hier matin, au siège du ministère. Le docteur Fourar a mis l’accent sur l’efficacité du dispositif de surveillance et d’alerte mis en place au niveau national. C’est grâce à ce dispositif que deux cas correspondant aux symptômes de cette pandémie ont été identifiés. Sur ces deux cas, un seul développait le syndrome du coronavirus, c’est-à-dire fièvre, symptômes respiratoires. Sachant qu’il venait d’une zone de circulation du virus, le processus s’est déclenché. Et au docteur Fourar de préciser : «Les deux cas suspects sont de nationalité italienne, âgés de 55 ans et 61 ans.» Il faut savoir que «les deux cas ont été pris en charge conformément, aux directives nationales et aux recommandations de l’ OMS».
L’on apprend que l’alerte a été donnée le 22 février dernier. Les deux ressortissants italiens s’étaient présentés à l’infirmerie de la base de vie de l’entreprise qui les emploie, avec des symptômes suspects. Mis en quarantaine, leurs analyses ont confirmé la maladie pour le plus âgé d’entre eux, le 25 février à 17h.
Revenant sur l’itinéraire du porteur du virus Covid-19, le docteur Fourar assure qu’une enquête a été déclenchée pour déterminer le nombre de personnes entrées en contact direct ou indirect avec le malade. «Le patient est déjà en quarantaine d’une base de vie, dans le Sud du pays. Nous avons déjà entamé une procédure de vérification pour identifier les personnes qui sont entrées en contact direct avec ladite personne, que ce soit sur son lieu de travail ou sur son chemin jusqu’en Algérie, et chaque personne identifiée devra passer des examens».
Le docteur Fourar révèle, dans la foulée, que 10 personnes en contact avec le malade ont déjà été identifiées et mises en quarantaine. Il reste que «ce n’est pas facile de retrouver les personnes qui ont été en contact avec, lui , mais nous avons déjà, identifié 10 personnes. Nous attendons les rapports de la compagnie aérienne avec laquelle il a voyagé, pour avoir des listes exhaustives. Même si pour le moment, des citoyens qui ont fait le même parcours et le même jour se rendent spontanément aux centres hospitaliers et cela nous aide énormément», a déclaré le docteur Fourar. Il a de plus, indiqué que les médecins qui l’ont traité sont en quarantaine. Il y a lieu se souligner que la zone d’isolement est éloignée des habitations, ce qui réduit le risque de propagation du virus. Il reste que le problème est mondial et concerne les cinq continents, et plus de 30 pays dans le monde ont déjà enregistré des centaines de cas.
Cela pour le reste du monde. En ce qui concerne l’Algérie, précisément, le défi actuellement consiste à retrouver très vite les personnes qui ont été en contact avec le malade. «Il est aussi important de signaler, qu’au moment de son arrivée sur le territoire national, l’Italie n’était pas en alerte rouge», a soutenu le responsable du ministère de la Santé, assurant néanmoins que le dispositif d’alerte a été renforcé. «Il est clair que plus il y a des zones de contamination à travers le monde, plus le dispositif est renforcé. Je peux vous assurer que les hôpitaux, le personnel médical et toutes les structures concernées sont déjà en état d’alerte», indique le docteur Fourar qui n’omet pas d’attirer l’attention sur le fait qu’«il n’existe à travers le monde aucun dispositif de prévention avec 100 % de fiabilité. On s’attendait à cette éventualité, et notre dispositif est en marche, mais aussi efficace». Et d’ajouter : «Nous sommes en contact avec le monde, et le virus est une épidémie qui avance, il concerne les cinq continents, et plus de 30 pays dans le monde».
De son côté, le docteur Nguessan Bla François représentant de l’OMS en Algérie, a «félicité» les autorités sanitaires nationales et affirmé qu’«on peut voir que le dispositif en Algérie fonctionne bien. Les cas doivent être détectés tôt , et c’est ce qui vient de se passer», a indiqué le docteur Nguessan Bla François, avant d’ajouter que «l’Algérie a non seulement les moyens techniques pour détecter, mais aussi pour gérer les cas confirmés».

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