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L’Algérie attaquée surdeux fronts

Le modus operandi est donc on ne peut plus clair. Il s’agit de faire réimplanter des groupes terroristes dans l’ensemble du territoire national.

Les tentatives de déstabilisation de l'Algérie n'ont pas manqué ces
10 dernières années. Mise en tête de liste des «printemps arabes» de l'aveu même du sioniste Bernard-Henri Lévy qui a appelé de ses voeux «une révolution en Algérie». Souvenons-nous, qu'avant l'étincelle tunisienne, les premières tentatives émeutières avaient pour théâtre des villes algériennes. Le feu n'y a pas pris, mais s'est propagé en dehors des frontières pour embraser la Tunisie, l'Egypte, la Libye, la Syrie et le Yémen. Quelques années plus tard, en 2017, et prenant prétexte d'une loi de finances décrite comme anti-populaire, des groupes d'extrémistes ont tenté d'allumer la mèche de la révolte. Quelques villes ont vécu des scènes chaotiques. Un bus brûlé et des services de sécurité provoqués auront été dans le bilan de cette deuxième tentative de sédition.
L'objectif des instigateurs de ces manifestations violentes et «spontanées» n'était autre que de provoquer le chaos en Algérie. Entre ces deux tentatives, il y a eu beaucoup d'actions qui n'ont pas réussi à fédérer les Algériens. Ces derniers ont tourné le dos à tous les aventuriers et affirmé leur volonté de changement pacifique. Ceci s'est traduit par un épisode historique dans l'histoire de l'Algérie et après des milliers de manifestations à travers le pays, le peuple a provoqué le déclic, en poussant une classe politique dehors et invité l'Etat à se réformer profondément.
La réponse directe des Algériens aux desseins nourris par Bernard-Henri Lévy et consorts a conduit ces derniers à faire profil bas pendant un temps pour, ensuite, redéployer leurs troupes sur deux fronts, politique et sécuritaire. Les deux «colonnes» ont agi en même temps.
Alors que le chef de file politique, Raphaël Glucksmann, montait son «dossier» sur les droits de l'homme en Algérie, de sombres chefs militaires échafaudaient leur plan de bataille destiné à porter le feu dans le pays.
Les deux projets ont un même objectif, celui de déstabiliser le seul Etat de la région à n'être pas tombé dans le piège du «printemps arabe». Décrédibiliser l'autorité politique, diaboliser l'institution militaire et enflammer les maquis, ce sont là les ingrédients du «plat sioniste» servi aux peuples arabes. Cela a bien fonctionné en Libye et en Syrie, l'objectif est de l'appliquer à l'Algérie en prenant en considération la spécificité du pays.
Le modus operandi est donc on ne peut plus clair. Il s'agit de faire réimplanter des groupes terroristes dans l'ensemble du territoire national.
Les récentes découvertes de l'ANP à Jijel (8 000 euros dans une casemate) et Tizi Ouzou (une cache d'armes de guerre) démontrent l'existence d'une véritable entreprise de financement et d'armement de groupes terroristes, avec l'objectif d'éloigner l'ANP des frontières. L'accrochage de Tipasa renseigne sur les intentions des instigateurs de la menace pesant sur l'Algérie. Et l'attentat de Tébessa apporte la preuve d'un niveau de préparation des groupes armés susceptibles d'inquiéter les autorités sécuritaires du pays. S'ils en sont arrivés à faire exploser une charge et tuer cinq Algériens innocents, c'est que les opérations de Jijel, Tipasa et Tizi Ouzou auront levé le voile sur une partie de la grande menace qui pèse sur le pays. On peut affirmer, sans risque de se tromper, qu'ils échoueront dans leur double tentative, politique et militaire, de mettre l'Algérie à genoux. Mais il est entendu que l'on doit s'attendre à d'au-tres actions sur les deux fronts. Ce serait déplaire à une partie de l'opinion que d'affirmer que le risque d'attentat kamikaze n'est pas à écarter, mais il faut tout de même envisager pareil scénario. Ils avaient tenté, en avril 2017, un attentat de cette nature et de grande envergure qui a été déjoué par les forces de sécurité. Mais ils perdront la guerre, pour la simple raison que l'Algérien sait ce qu'il veut et le front interne existe bel et bien.

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