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Désarmement nucléaire

L’Algérie à la pointe du combat

Elle a fait de la ratification du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires une des actions majeures de sa diplomatie.

La célébration du 75ème anniversaire des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki (du 6 au 9 août 1945) offre l'opportunité de retracer le parcours de l'Algérie en faveur de la non-prolifération des armes nucléaires. Des armes de destruction massive qui, en plus de décimer, de massacrer des populations entières continuent jusqu'à aujourd'hui à faire des dégâts à travers leur environnement irradié. Des séquelles qui témoignent de la barbarie humaine. De ces conflits, de ces guerres qui ont fait des millions de victimes. De l'utilisation du gaz moutarde au napalm puis à l'arme nucléaire, l'homme a franchi des étapes qui lui ont permis d'affûter sa technique de destruction massive des populations. L'Algérie en connait un rayon à travers une colonisation sauvage qui a duré plus de 130 années et qui ne s'est achevée qu'après une Guerre de Libération nationale qui lui a coûté 1 500 000 de ses filles et de ses fils. Dès son accession à l'indépendance, en 1962, elle a adhéré à l'Organisation des Nations unies et fait de la ratification du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires une des actions majeures de sa diplomatie. Depuis qu'elle en fait partie, en janvier 1995, elle n'a eu de cesse de militer en faveur du désarmement et de la non-prolifération de l'arme nucléaire. Une position qui se justifie aujourd'hui avec son statut reconnu de «pays exportateur net de paix». Son programme nucléaire qui date de 1981, n'a aucune visée militaire bien qu'il ait été entouré de suspicion, par les Américains, notamment. En 1983, l'Armée nationale populaire a signé un accord avec la République populaire de Chine pour la fourniture d'un réacteur nucléaire de 15 mégawatts thermiques, du nom de Es-Salam («paix»), qui a été construit à la fin des années 1980 sur le site d'Aïn Ouessara. Suite à un article du Washington Post des satellites espions de l'US Air Force survolent le site, ce qui a donné naissance à une controverse sur son éventuelle utilisation militaire. Des soupçons qui ne reposaient sur aucun fondement scientifique, hormis une propagande destinée à compliquer davantage la gestion d'un pays déjà en proie à un terrorisme islamiste (aux effets aussi ravageurs qu'une arme nucléaire), contre lequel elle a mené une lutte implacable pendant plus d'une décennie. L'Algérie a ainsi pu continuer son petit bonhomme de chemin. En 2008, elle a décidé d'acquérir une centrale nucléaire dans le but de produire de l'électricité. Une coopération avec les États-Unis, la Russie et la France est envisagée. Sa date de mise en ser-vice était annoncée pour cette année, à moins que le Covid-19 n'en ait décidé autrement. Certaines informations indiquent que l'entrée en fonction d'une centrale nucléaire ne se fera pas avant l'horizon 2030. L'Algérie ne désarme pas et fait entendre plus que jamais sa voix pour le renoncement à l'utilisation du nucléaire à des fins militaires. À l'occasion de la double célébration du 50ème anniversaire de l'entrée en vigueur du TNP et du 25ème anniversaire de son extension indéfinie, elle a contribué, avec un groupe de pays actifs dans le domaine, à l'élaboration d'un communiqué conjoint. Ses rédacteurs soulignent que la 50ème session de l'Assemblée générale de l'ONU avait adopté le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (Ticen). Ce traité, ouvert à la signature le 24 septembre 1995, vise, principalement, à interdire, de manière complète, les essais nucléaires à travers le monde, dès lors que l'interdiction des essais nucléaires constitue une étape cruciale en vue de l'élimination des armes nucléaires, indique-t-on.

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