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Après une longue phase de restructuration

L'Agence nationale du médicament remise sur pied

Le passage du médicament chimique au bio-thérapeutique représente une étape incontournable.

«On peut dire concrètement qu'après un réel challenge de restructuration, de réadaptation et d'acquisition effectué suite aux dernières orientations du président de la République, on a maintenant une agence qui est opérationnelle et effective tant bien que mal, sans pour autant omettre de dire qu'il reste toutefois beaucoup de choses à faire pour son développement.» C'est ce qu'a déclaré Mansouri, directeur général de l'Agence nationale du médicament, hier, sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale. Une mise au point qui tend à rappeler que l'organisme qu'il gère n'est opérationnel que depuis quelques mois. Engloutie par les affaires internes et une gestion mitigée, cette dernière n' a pas pu connaître le démarrage qui lui était assigné en 2008. Néanmoins, sa contribution pour atténuer le volume des besoins importants, et en même temps éviter les périodes de pénuries, reste de la plus grande importance.
Dans ce sens, Mansouri précise que l'agence est un «instrument de souveraineté nationale qui est chargé, notamment d'assurer l'homologation de tout ce qui relève du pharmaceutique en général et qui veille à instaurer une politique nationale du médicament dont l'aspect financier vise la réduction de la facture des importations médicamenteuses».
Dans ce sillage, le plus grand travail reste l'organisation du marché du médicament qui nécessite des opérations lourdes, notamment celle liées à l'enregistrement et l'homologation. Une tâche qui incombe en partie à l'agence du médicament. Selon Mansouri, le plus souvent il s'agit de répondre à la demande «en cas de besoin d'un médicament sur le marché, on est obligé de l'enregistrer et parfois dans des conditions particulières, quand le médicament est indiqué en urgence, là on est obligé d'activer le processus de production sur demande des instances qui transmettent la demande des prescripteurs, selon les normes standards internationales» précise-t-il. À ce titre, l'obligation de respecter les normes internationales, impose un aiguillage juridique à même de conférer à l'agence les capacités de mettre sur le marché des médicaments de qualité.
Pour ce faire, le DG de l'agence explique qu'«il y a plusieurs procédés à mettre en route pour son développement dont les axes de formation, sa restructuration, des compétences à pourvoir, des niveaux d'expertise à acquérir, etc. Et du point de vue logistique, l'agence est maintenant de plein statut spécifique, comme notifié dans les textes qui ont mis fin à une ambiguïté de statut, car on n'avait pas de contrôle, de même pour le personnel qui était celui de l'ex-Laboratoire national central (LNC) ainsi que le manque de budget».
Par ailleurs, parmi les objectifs à atteindre pour l'agence du médicament, le passage du genre chimique au bio-thérapeutique, représente une étape incontournable, pour marquer sa contribution efficace dans la réduction des volumes d'importation. Il s'agit selon L'Invité de la radio «d'assurer le passage de cette catégorie de médicament en procédant à l'évaluation, son contrôle et la promotion de sa production nationale. cette catégorie de bio-médicaments indiquée par exemple en hématologie, en oncologie, dans les maladies orphelines, les dérivés sanguins, les anticoagulants coûtent beaucoup au budget de l'Etat». 

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