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Une nouvelle loi électorale pour en finir avec l'argent sale et la politique

L'adieu au bazar des imposteurs?

La nouvelle reconfiguration de la scène politique avec la mise en place d’un nouveau code électoral aura à se débarrasser de la maladie infantile qui a perverti la pratique politique, à savoir le lien qui existe entre l’argent sale et la politique.

Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a mis en place la Commission nationale chargée de l'élaboration du projet de révision de la loi électorale. La commission aura à s'atteler à réviser la loi organique portant régime électoral. Cette étape sera déterminante pour enclencher la nouvelle démarche politique quant aux prochains rendez-vous électoraux.
La commission, qui va travailler sous les auspices du professeur Laraba sera chargée de mettre en oeuvre les orientations du président de la République dans sa mission consistant à réviser la loi électorale en tenant compte des nouvelles mutations que traverse le pays sur le plan politique après l'irruption de l'élan populaire du 22 février 2019 et l'aspiration au changement qui se fait connaître d'une manière manifeste.
Dans ce sens, le communiqué de la présidence de la République a souligné que «à cette occasion, le président de la République a donné des orientations aux membres de la commission nationale concernant leurs missions, mettant l'accent sur la définition de normes électorales transparentes qui consacrent une rupture totale avec les mauvaises pratiques du passé, en interdisant le système des quotas dans la répartition des sièges et l'achat des consciences et en séparant argent et politique, en tant que conditions indispensables pour la moralisation de la vie politique et la garantie d'élections reflétant réellement la volonté populaire, ce qui donnera naissance à des institutions démocratiques, intègres, crédibles, de niveau, ouvertes aux jeunes, notamment les universitaires et à la société civile», et d'ajouter: «Le président s'est «engagé lors de la campagne électorale à ce que l'Etat prenne en charge le financement de la campagne électorale des jeunes candidats, pour qu'ils ne tombent pas en proie à l'argent sale ou d'origine douteuse», précise-t-on. Il est clair que cette révision et élaboration de la nouvelle loi électorale vise a revoir complètement l'expérience précédente en matière de pratiques politiques et électorales. Surtout la pratique qui a fait du mariage entre l'argent et la politique une sorte de culte et un rituel qui ont porté un coup sévère à la noblesse de la pratique politique. Cette orientation présidentielle va permettre l'émergence d'une nouvelle élite politique qui sera soutenue d'une manière transparente et claire par l'Etat et d'une manière instituée quant au financement et l'encadrement politique de ladite élite et nouvelle classe constituée de la nouvelle génération de jeunes épris de la chose publique et qui veut apporter sa pierre à l'édifice de changement démocratique et social.
Faisant allusion aux normes en rapport avec cette nouvelle pratique politique visant l'encouragement des jeunes à s'impliquer dans la vie politique via les élections, le président de la République a expliqué que «les nouvelles normes doivent allier, dans la mesure du possible, compétence et expérience des candidats, notamment dans les grande villes. De même, tout citoyen ou citoyenne jouissant de ses droits politiques et civiques ne saurait être empêché de se porter candidat, pour des raisons politiques, et ce en vue de garantir l'égalité des chances pour tous à la candidature ainsi que l'émancipation sociale et politique», souligne-t-on.
L'esprit de cette révision et réforme de la loi électorale consiste en l'émergence d'une nouvelle dynamique politique caractérisée par le rajeunissement de la classe politique, mais aussi une occasion pour rompre avec les expériences précédentes où les rendez-vous électoraux ont été transformés en des «bazars» politiques dont les gens qui n'ont rien à voir avec les fondamentaux de la politique ont pu envahir la scène et dominer les instances élues à l'image du Parlement et les Assemblées de wilayas et communales. Cette révision va permettre aux potentialités dont dispose la société et le pays d'émerger sur la base d'un critère où la compétence et la probité seront les seules normes dans le filtrage électoral.
La nouvelle reconfiguration de la scène politique avec la mise en place d'un nouveau code électoral aura à se débarrasser de la maladie infantile qui a perverti la pratique politique, à savoir le lien qui existe entre l'argent sale et la politique.

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