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Drogue, prise constantined’otages et mauvaises conditions de vie

Kidnapping dans l’enceinte universitaire

Les forces de la police, comme le confirme un communiqué adressé à notre rédaction, hier, ont réussi à délivrer des otages et arrêter deux malfrats.

Que se passe-t-il réellement à l’université 3 de Constantine ? En plus des revendications des étudiants que L’Expression a rapportées dans ses précédentes éditions, aujourd’hui, ce sont les employés qui se plaignent non seulement de l’absence totale de la sécurité, mais aussi du comportement des agents de sécurité qui harcèlent aussi bien les étudiants que les employés obligés désormais de faire le tour presque d’un stade de football pour pouvoir accéder a l’entrée principale de l’enceinte. Une décision appliquée depuis trois jours, mais qui semble pénaliser le personnel et les étudiants.
Le raccourci a été bloqué par la police nous dit-on pour des raisons de sécurité. Pourtant, l’université possède plusieurs portes d’entrée et de sortie. On continue à pratiquer les mêmes méthodes répressives qu’on croyait disparues avec l’Algérie nouvelle. Néanmoins, ce n’est pas le cas pour l’université 3 Salah Boubenider de Constantine sise à la nouvelle ville Ali Mendjeli. Et pour cause, on croit savoir que ces mesures sont en relation avec un nouveau plan de sécurisation depuis le kidnapping de deux personnes à l’intérieur de l’enceinte et l’agression d’un des agents de sécurité qui avait déposé plainte. L’affaire remonte au mois de décembre dernier, juste avant les vacances, où deux individu armés ont pénétré à l’intérieur de l’université à bord d’un véhicule et ont enlevé deux personnes dont une jeune fille de 22 ans. Les forces de la police, comme le confirme un communiqué adressé à notre rédaction, hier, ont réussi à délivrer les otages et arrêter les deux malfrats. Mais comment ces deux-là ont pu s’introduire à l’intérieur de l’enceinte à bord d’un véhicule sans avoir eu une complicité ? Comment les agents chargés de vérifier les véhicules devant porter un badge n’ont pas pu voir les agresseurs y entrer ? Qui a décidé de pénaliser par la suite les étudiants ? Pourtant, ces derniers nous confient que des étrangers à l’université continuent de s’introduire sans aucune difficulté. Rappelons que la drogue et l’infiltration des malfaiteurs sont un quotidien auquel font face les étudiants. En octobre dernier, des dizaines d’étudiants avaient observé un sit-in devant le siège des œuvres sociales en signe de protestation contre l’irresponsabilité de l’administration face aux conditions lamentables dans lesquelles ils suivent le cursus.
Ça se dégrade de plus en plus et la situation ne peut plus être tolérée. Les étudiants parlent d’une restauration « infecte », du manque, voire l’absence de transport, notamment pour les étudiants inscrits en médecine, chirurgie dentaire et pharmacie. A cela s’ajoutent comme cité plus haut, d’autres inconvénients dont l’insécurité. En effet, ils ont dénoncé leur résidence et même l’université est devenue un lieu de délinquance occupé par des personnes étrangères. Par peur ou par complicité, les agents de sécurité ferment les yeux, notamment sur ces transporteurs clandestins, stationnés devant la porte. Les étudiants craignent même pour leur vie dans la mesure où les lieux sont squattés par des individus qui n’ont rien à voir avec l’université. Pour eux, la cité universitaire est devenue invivable. Les étudiants ne cessent de se plaindre dénonçant un aspect de laisser-aller. Cette université était considérée comme une valeur ajoutée à l’enseignement supérieur, mais tout porte à croire que c’est le contraire qui se produit.

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