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Les Algériens dans la rue pour le 20 eme vendredi consécutif

Impressionnant !

En cet «independence day», hommes, femmes, de tous âges et catégories sociales confondues étaient en communion pour réclamer le vrai changement. Magnifique !

Ce vendredi n’a pas dérogé à la règle ! Pour la 20e semaine consécutive, les Algériens ont encore une fois envahi les rues du pays pour réclamer le départ du système. Cet acte XX avait une saveur particulière du fait qu’il coïncidait avec le 57ème anniversaire de l’indépendance. Le peuple l’a fêté en Hirak en réclamant une seconde indépendance pour le pays. «Chaâb Yourid El Istiklal» (Le peuple veut l’indépendance), fusaient de partout. Ce qui annonçait la couleur d’une nouvelle journée historique qui a vu déferler un véritable «tsunami» humain sur le pays en général, et Alger en particulier. La forte mobilisation des forces de l’ordre, les barrages filtrants plus que jamais renforcés et la chasse aux emblèmes amazighs, n’ont en rien touché la détermination de ces millions de manifestants. «Ya hna ya antouma, walah marana talgine» (C’est soit vous, soit nous on ne lâchera rien), criaient-ils en chœur pour réaffirmer leur intention d’aller au bout de leur projet de «libération de l’Algérie».

«Pas de dialogue avec les isabate»
Ils ont d’ailleurs refusé le dialogue proposé par le président de l’Etat, Abdelkader Bensalah. «Makache hiwar maâ el isabate», chantait une foule en délire. Pour les «hirakine» le dialogue ne se fera qu’après le départ de l’intérimaire d’El Mouradia et son Premier ministre Noureddine Bedoui. «Le peuple a dit son mot, les conditions posées par les Algériens pour ouvrir le dialogue sont claires. Tant que Bensalah et Bedoui sont là, on ne dialoguera pas», soutenaient les manifestants. Ils s’en sont également pris aux partis de l’opposition qui doivent se rencontrer aujourd’hui pour trouver une solution à la crise. «Vous êtes en train de trahir la cause. Votre rencontre est prise en charge par le pouvoir et vous voulez être crédibles», dénonçait un groupe de manifestants.
La foule réplique de suite par les «makache Intikhabate maâ el isabat» (pas d’élection tant que la bande mafieuse sévira). Une réponse claire à tout calendrier électoral qui risque de subir le même sort que celui prévu jeudi dernier…

«Libérez Bouregaâ»
Le temps passe, la foule grandit de plus en plus ! Hommes, femmes, de tous âges et catégories sociales confondues étaient en communion pour que le vrai changement arrive. Ils se sont encore une fois attaqués aux promoteurs de la « f’itna » en affirmant que les Algériens étaient un seul et unique peuple. «Kabeyli, Aârbi, khawa, khawa» (arabe, kabyle, tous des frères), faisaient partie des slogans phares de la journée. Les manifestants ont également réclamé la libération immédiate de toutes les personnes arrêtées lors des derniers actes du Hirak. «Libérez nos enfants, ils sont innocents», réclamait une foule qui a recouvert toutes les artères de la capitale aux couleurs nationales. Ils demandaient dans ce sens une vraie justice indépendante. «Avec ces arrestations, vous nous avez montré que vous ne vous êtes pas libérés», pestaient les Algériens comme un seul homme. Un vibrant hommage a aussi été rendu au moudjahid Lakhdar Bouregaâ. Plusieurs centaines de manifestants portaient des Tee-shirt à son effigie où il était demandé de le libérer. Les slogans politiques étaient bercés par les «youyous» et les sonorités de la «zorna», dont un groupe était venu agrémenter cette fête de l’indépendance. La révolution est loin d’être finie…

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