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Rabhi à propos des eurodéputés à l’origine de la résolution du Parlement européen

«Ils veulent créer le désordre en Algérie»

Le non-respect par les parlementaires d’un code de conduite universel «n’est pas fortuit» estime le ministre.

Au lendemain de la réaction du ministère des Affaires étrangères, le gouvernement par la voix de son porte-parole, également ministre de la Communication, Hassane Rabhi, a réagi à la résolution du Parlement européen. En marge d’une visite de terrain au parc des Grands Vents en compagnie de la ministre de l’Environnement, le ministre a dénoncé la démarche du groupuscule de parlementaires à l’origine de ladite résolution. Ce genre d’eurodéputés «qui guette l’Algérie, vise à semer la zizanie et à perturber la présidentielle du 12 décembre prochain», estime Hassane Rabhi. Le ministre, qui s’exprimait en présence de l’ambassadeur chinois à Alger, a souligné que «le peuple algérien a pris conscience des complots ourdis et il est déterminé à y faire face (...) à travers sa participation à l’élection prévue le 12 décembre prochain». C’est justement cette attitude des Algériens qui, malgré les débats quelquefois houleux, a de plus en plus tendance à considérer le scrutin comme une solution pérenne à la crise institutionnelle que traverse le pays, qui semble animer le groupuscule d’eurodéputés, visiblement intéressés par la déstabilisation de la situation dans le pays, à travers la division des Algériens entre pour et contre l’ingérence. Il faut croire que la tentative a été un véritable échec.
Mais cela ne suffit pas. Encore faut-il dire à ces parlementaires que «l’Algérie n’accepte guère l’immixtion des autres dans ses affaires intérieures», rappelle le ministre de la Communication, non sans préciser que cette posture relève du «principe immuable dans sa politique, inspiré de sa glorieuse histoire et sa lutte politique». De plus, souligne, à juste titre, Hassane Rabhi que le «principe de non-ingérence dans les affaires internes d’autrui (est) puisé des principes de la Charte des Nations unies que tout un chacun doit respecter». Les eurodéputés sont soumis, autant que les autres, à ce principe onusien, que l’Algérie fait sien. Mais «ces parlementaires (…) font fi des chartes onusiennes et se dissimulent sous le couvert des droits de l’homme, pour commettre des actes inhumains visant à semer la discorde, la destruction, la rancune et la division», a-t-il soutenu.
Cela étant, le non-respect par les parlementaires d’un code de conduite universel «n’est pas fortuit» estime le ministre. Mais cette attaque n’atteint pas l’Algérie pour la simple raison que «ce groupuscule de parlementaires européens n’égale en rien le nombre considérable d’amis de l’Algérie, en Europe et de par le monde», note le ministre de la Communication. Il reste néanmoins que «les horribles voix de ce groupuscule de parlementaires à l’origine de cette résolution, ne sont que les relais de leurs aïeux colonisateurs qui ont violé la Déclaration universelle des droits de l’homme, saccagé des terres en les colonisant et en asservissant leurs peuples», note Hassane Rabhi. Ce rappel, rendu nécessaire pour rafraîchir certaines mémoires, est une réponse on ne peut plus claire au groupuscule de parlementaires qui doit savoir que «de par sa grandeur, l’Algérie est soutenue par les Puissants, les nobles et les peuples enclins à la paix. Cette Algérie qui a le mérite d’avoir initié l’adoption d’une résolution instituant le
16 mai de chaque année ‘‘Journée internationale du Vivre ensemble en paix’’», a indiqué le ministre. «Nous sommes heureux que l’Algérie soit soutenue, dans les bons et mauvais moments, par des pays amis à l’instar de la République populaire de Chine et autres pays auxquels nous éprouvons une grande affection», s’est réjoui le ministre. «L’Algérie est bien gardée et ses remparts sécurisés et protégés grâce à son brave peuple, ses fortes institutions et sa vaillante armée, toujours aux aguets, et grâce à de nombreux pays amis à travers les quatre coins du monde, qui renforcent sa confiance en l’avenir, sa capacité à gérer ses affaires et à sécuriser le chemin vers la démocratie à travers la tenue de l’élection présidentielle du 12 décembre 2019», a conclu Hassane Rabhi. 

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