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Les enseignants du primaire boycottent les compositions

Ils maintiennent la pression

Ils reprochent à la tutelle de se murer dans le silence pendant que la problématique prend des dimensions importantes.

Ils tiennent toujours à leurs revendications. Comme chaque lundi, les enseignants du primaire ont tenu un sit-in de protestation devant l’annexe du ministère de l’Education nationale au Ruisseau (Alger). Parmi les manifestants, se trouvaient des enseignants venus de différentes wilayas. Ensemble, ils ont appelé le ministère de l’Education nationale à ouvrir le champ du dialogue, et de prendre au sérieux leurs réclamations. Ils reprochent à la tutelle de se murer dans le silence, pendant que la problématique prend des proportions démesurées et ont un impact sur le secteur. Pour rappel, la Coordination nationale des enseignants du primaire ont entamé le boycott des compositions du premier trimestre. A part des menaces proférées à l’encontre des enseignants grévistes, les responsables du ministère n’ont eu aucune réaction précise par rapport à cela.
Abdelhakim Belabed avait affirmé qu’il n’ouvrira le champ du dialogue qu’avec ses partenaires sociaux, sachant que les enseignants grévistes ne relèvent d’aucun syndicat reconnu. Inutile de rappeler que pour dissuader les instituteurs de rallier leur cause, le même département a exercé de grandes pressions sur ces derniers. D’ailleurs, nombreux sont ceux qui ont cédé, en reprenant les cours au deuxième jour du débrayage. D’après des sources émanant de quelques établissements concernés, des enseignants, bien qu’adhérant au mouvement de protestation, ont préféré se contenter d’une seule journée de grève, comme avant, soit chaque lundi. Néanmoins, la coordination des enseignants a réitéré son attachement aux doléances soulevées. Les adhérents ont décidé qu’ils ne reculeraient pas, jusqu’à satisfaction de ces dernières. Ils ont fait savoir qu’ils poursuivront leur grève cyclique de trois jours par semaine, afin de maintenir la pression sur la tutelle. Rappelons que les doléances des enseignants sont axées autour de «la modification du statut particulier, de sorte à reclasser les enseignants du secondaire, du moyen et du primaire au même grade de base, la diminution du volume horaire des instituteurs, l’application immédiate du décret présidentiel 266-14 avec effet rétroactif depuis sa délivrance en 2014 et la création de nouveaux grades d’enseignants pour les matières scientifiques, littéraires et l’éducation physique». Ils demandent également «la révision des programmes pédagogiques pour, notamment, alléger le poids des cartables, la révision des calendriers des vacances et de la rentrée scolaire pour les régions du sud du pays», «la restitution du droit à la retraite anticipée et sans condition d’âge, la régularisation de la situation des enseignants formés après le 3 juin 2012, afin de leur permettre de bénéficier des différentes promotions».
Ladite coordination continue de s’organiser pour faire monter le ton de la contestation. Par ailleurs, l’appel au boycott des compositions examens, qui ont débuté dimanche dernier, a été largement suivi un peu partout dans les wilayas du pays.
La coordination a, en outre, fait savoir que beaucoup de parents d’élèves ont appuyé leur cause, dans la mesure où ils les rejoignent sur le point de la nécessité de revoir les programmes pédagogiques de deuxième génération, lesquels estiment-ils, ne sont pas adaptés à des élèves du primaire.

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