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Pour éviter les erreurs du passé

«Il y a urgence de la refonte de tout le système financier»

Les orientations du président Abdelmadjid Tebboune, pour une libéralisation maîtrisée : une décision hautement bénéfique à l’économie nationale.

Je tiens à saluer les décisions récentes du président de la République, où l'Algérie face à une crise sans précédent qui touche toute la planète, devra mobilier toutes les énergies et s'orienter vers une libéralisation maîtrisée, seule garantie d' un développement durable, au profit de toutes les Algériennes et Algériens. Je recense cinq axes directeurs:
1-L'Algérie devra asseoir une économie de marché concurrentielle à finalité sociale, conciliant l'efficacité économique et la nécessaire cohésion sociale, grâce à l'Etat régulateur et non plus à l'Etat gestionnaire, à une nouvelle gouvernance et la valorisation du savoir fondement du développement du XXIème siècle qui sera dominé par la transition numérique et énergétique.
2-Dans cette conjoncture difficile de crise qui touche tous les pays du monde et pas seulement l'Algérie, il faut mobiliser tous les Algériens en respectant leurs différences, rapprocher l'Etat du citoyen grâce à une réelle décentralisation autour de grands pôles régionaux.
3-Pour asseoir une économie hors hydrocarbures, il faut libérer toutes les énergies créatrices, loin de la bureaucratie qui paralyse toute activité, enfante la sphère informelle et la corruption, à différencier de l'acte de gestion. Je salue la décision de dépénaliser l'acte de gestion afin de ne pas paralyser l'initiative des managers, impliquant une autonomie, loin de la tutelle des ministères qui doivent se confiner à leur rôle d'orientation, la sanction relevant du Code de commerce.
4-Toute création de richesses relève de l'entreprise, qu'elle soit publique ou privée nationale ou internationale, ne devant plus faire la différence entre le secteur d'Etat, le secteur privé créateur de valeur ajoutée, ces dernières devant s'inscrire dans le cadre des valeurs internationales en termes de coût/qualité pour être concurrentiel.
5-Afin d'éviter les erreurs du passé, il y a urgence de la refonte de tout le système financier en léthargie, de simples guichets administratifs (lieu de distribution de la rente) selon les propos du président de la République et ce dans toute sa composante, où une oligarchie rentière a utilisé le système douanier pour des surfacturations faute d'absence d'un tableau de la valeur relié aux réseaux internationaux, (prix, poids coûts/qualité); le système domanial non numérisé favorisant la dilapidation du foncier; le système fiscal non numérisé favorisant la fraude fiscale, le système bancaire public avec des crédits faramineux octroyés sans de véritables garanties, en plus des bonifications de taux d'intérêt, avec des complicités, sans corrélation avec les impacts en matière de création de richesses: sans compter la partie dinars, sorties de devises 935 milliards de dollars ente 2000-2019 pour un taux de croissance variant entre 2/3% alors qu'il aurait dû être de 9/10%.
C'est dans ce cadre que semblent s'inscrire les orientations du président de la république Abdelmadjid Tebboune, d'aller vers une libéralisation, maîtrisée et non anarchique, pratiques du passé afin de réduire la facture d'importation notamment les sorties de devises des services qui ont fluctué entre 2010-2019 entre 9/11 milliards de dollars par an et de dynamiser l'économie nationale. Ces segments ouverts au secteur privé national et international, créateur de richesses, et non aux entreprises rentières, devant avoir une balance devises positive, sont, sans être exhaustifs, le commerce déjà privatisé, l'agriculture dont le privé a montré son dynamisme avec la crise actuelle, le maritime, l'aérien, les services technologiques, les banques, des segments du secteur industriel avec ouverture du capital, (le cahier des charges pour les usines de voitures non encore opérationnel), les mines, le tourisme. Comme il s'agira d'assouplir la règle des 49/51% aux segments non stratégiques, à définir avec précision, rendant urgent les décrets d'application. Par ailleurs, ayant des incidences politiques, sécuritaires, économiques, sociales et culturelles sur toute la société algérienne donc devant être pris en compte dans le plan de relance socio-économique, l'Accord d'association avec l'Europe, signé le 1/09/ 2005 devra prendre effet à compter du 1/09/2020 avec des démantèlements tarifaires, donc des impacts tant sur le tissu économique existant que sur les nouvelles créations d'entreprises. Le président de la République a donné récemment des orientations afin de réévaluer l'Accord qui n'a pas réalisé les objectifs attendus en matière d'investissement.

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