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Le ministre de l’éducation nationale est formel

«Il n’y aura pas d’année blanche»

Le bac, le BEM et le passage au cycle moyen demeurent au centre de la préoccupation du ministère.

Le spectre d'une année blanche s'estompe. Hier, le ministre de l'Education nationale, Mohamed Ouadjaout a affirmé, lors de l'ouverture d'une rencontre de concertation avec les associations des parents d'élèves sur l'organisation du reste de l'année scolaire 2019-2020, qu'il n'y aurait pas d'année blanche. Pour plus de précision il explique qu'il n'est pas possible de parler d'année blanche, compte tenu du taux d'avancement des programmes enregistrés jusqu'au 12 mars dernier dans les trois paliers d'enseignement, d'autant que le troisième trimestre compte en tout 4 semaines au plus.
Le responsable a qualifié cette rencontre d'importante, voire de prometteuse, vu la proximité de ces associations des élèves et l'intérêt qu'elles portent à leur égard, en rappelant qu'il a adressé récemment un message à la famille éducative dans lequel il a mis en avant l'importance «d'agir de concert et de réfléchir ensemble avec les partenaires sociaux sur les mesures envisageables pour le reste de l'année scolaire en cours, notamment en ce qui concerne les examens». Dans le même sens, il a été question également de s'enquérir du taux d'avancement dans l'application des programmes des trois cycles d'enseignement en cas de prorogation des mesures de confinement ou en cas d'éventuelle reprise de l'enseignement.
Par ailleurs, le ministre a présenté lors de cette rencontre des propositions préliminaires pour aboutir à une approche consensuelle qui puisse garantir des solutions alternatives en cas de prolongation de la suspension des cours ou de leur reprise dans les établissements éducatifs après le déconfinement.
Il a en outre proposé la possibilité de réduire la durée du troisième trimestre estimée par le ministère de tutelle de trois à quatre semaines, ce qui permettra de reprendre les cours et de procéder à l'évaluation pédagogique en adoptant le système d'ajustement de l'apprentissage et de fixer la date limite au-delà de laquelle il est impossible de reprendre les cours en cas de prorogation des mesures de confinement. Le ministre a aussi insisté sur l'impératif de poursuivre les concertations avec tous les partenaires sociaux pour prendre connaissance de toutes les propositions relatives à cette question inhérente à l'avenir scolaire de l'élève. Face à la pandémie du Covid-19 et aux mesures de confinement qui en découlent, les écoles ont dû fermer leurs portes et basculer en urgence leurs cours sur Internet.
Actuellement le sort des milliers d'élèves reste incertain et l'avenir des examens nationaux demeurent inconnus. Une réunion se tiendra aujourd'hui à Alger entre le ministre de l'Education nationale et les différents syndicats du secteur, elle sera consacrée à l'impact de la crise sur l'école, la perturbation du calendrier scolaire, la réouverture des écoles et les mesure qui s'y rattachent. Le bac, le BEM et le passage au cycle moyen demeurent au centre de cette réunion. Aujourd'hui, le comité de suivi de la crise sanitaire tranchera pour le retour des élèves aux écoles, qui selon une source proche du comité «le retour au banc de l'école ne se fera pas avant la mi-mai prochain». Quelles que soient ses décisions, le gouvernement est confronté à un épouvantable dilemme. La prise de la discision idoine demandera beaucoup de tact, recul et de sagesse.

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