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Discours rassembleur de Mihoubi à la Coupole

«Il n’y a pas d’Algérie sans la Kabylie»

Il a promis de créer «un Conseil national pour la communauté algérienne à l’étranger».

Au dix-huitième jour de la campagne électorale, le candidat du RND à la présidentielle du 12 décembre, a fait sensation, hier, à la Coupole du complexe Mohamed-Boudiaf d’Alger. Il a animé, hier, un meeting dans une salle comble et une ambiance des grands jours. L’assistance qui se comptait en milliers a écouté Azzedine Mihoubi lancer : «C’est çà l’Algérie que nous aimons, rassemblée et unie de Tamanrasset à Tlemcen !», allusion à une foule venue des quatre coins du pays.
Commencé vers midi, le meeting de Mihoubi a tenu ses promesses. Avant l’entrée en scène du candidat, le directeur du comité de campagne, Mohamed Faden, a mis en avant, dans une salle surchauffée, l’affiliation de Azzedine Mihoubi avec cheikh Abdelhamid Ben Badis. «Le président de l’Union des écrivains arabes est le petit-fils de Cheikh Darradji, ami proche du président de l’Association des oulémas musulmans algériens, Abdelhamid Ben Badis», a-t-il fait savoir. Evoquant la question sensible de la jeunesse, l’orateur a assuré de l’existence d’un plan dans son programme pour accompagner cette catégorie qui représente plus de 75 % de la population. «La jeunesse représente le rempart et l’avenir du pays », a-t-il dit. Le candidat s’est engagé, en cas de son élection à la magistrature suprême du pays, de créer «un Conseil national pour la communauté algérienne à l’étranger, qui se chargera de rendre en charge les besoins et préoccupations de ladite communauté. «Il est attendu de cette dernière de contribuer au développement de l’économie nationale à travers la création d’entreprises d’investissement en Algérie». Il s’engage à satisfaire la demande en logement en Algérie de la communauté algérienne à l’étranger, ajoutant qu’«il révisera les modalités d’acquisition de logement en Algérie en faveur des émigrés». «Le paiement s’effectue à 50 % en devises et 50 % en dinars», a-t-il promis. Au volet social, l’ex-ministre de la Culture a réitéré son engagement pour l’insertion professionnelle des jeunes dans des postes de travail permanents, parallèlement à la relance des microentreprises créées dans le cadre du dispositif Ansej (Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes), avec l’examen des causes de leur échec, et non leur poursuite en justice». «Nous poursuivrons l’intégration des jeunes dans des postes d’emploi permanents, car ils sont les forces vives de la nation. Nous ne voulons pas que les jeunes soient réduits à la précarité», a-t-il soutenu, par ailleurs. Concernant l’emploi, il a fait savoir qu’ « il existe plusieurs solutions pour résoudre ce problème ». Il s’est engagé, entre autres, «à encourager les jeunes à investir dans différents domaines, à travers l’octroi d’avantages dont des crédits sans intérêts, outre l’accompagnement de ces derniers jusqu’à la réalisation de leurs projets sur terrain ». « Il n’y aura pas de poursuites judiciaires contre les jeunes bénéficiaires de projets soutenus par l’Etat en cas de faillite », a-t-il assuré.
Il n’a pas manqué de saluer « la position et le rôle de l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de Libération nationale (ALN), qui veille à la sécurisation des frontières, à la protection du pays et des citoyens et à garantir la stabilité». Il a promis, en outre, de poursuivre la lutte contre la corruption s’il vient à être élu président de la République.
Le candidat à la magistrature suprême a dit bannir la division, affirmant qu’«il n’ y a pas d’Algérie sans la Kabylie et vice versa». Dans ce sens, il a souligné le triptyque fondant l’identité nationale, à savoir l’amazighité, l’islamité, l’arabité…». Il a promis également «d’édifier une République d’institutions en recourant à une forte Constitution et à des institutions solides». Il faut dire qu’avec cette démonstration de force, le candidat du RND à la prochaine présidentielle a confirmé sa stature et montré à ses concurrents une popularité qui pourrait parfaitement le servir le jour du scrutin et aussi pour sa mission présidentielle, s’il venait à être élu.

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