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Bouira

Il faut accentuer les mesures coercitives

Les magasins ne ferment pas à 15h, les cafés restent ouverts et des candidats au suicide jouent même aux dominos sans aucune distanciation sociale.

La nette et dangereuse hausse du nombre de personnes atteintes du virus Covid-19 risque de durer dans le temps, de faire plus de morts et de ruiner davantage l'économie du pays. Au regard du nombre quotidien de personnes contaminées et qui vient de franchir la barre des 1 000 cas en un jour, au niveau national, les campagnes de sensibilisation, jusque-là animées, ne semblent point obtenir le résultat escompté. Pour cette raison, il est opportun peut-être, de passer à autre chose en attendant l'arrivée du vaccin.
La répression et le recours à la manière forte semblent être l'unique moyen convaincant à la face de ceux qui continuent à prendre des risques et à en faire prendre à autrui. Ainsi, pour la wilaya de Bouira, tout le monde aura remarqué le non-respect des gestes barrières dans la totalité des agglomérations, des villages situés à l'est de la wilaya.
Les magasins ne ferment pas à 15h, les cafés restent ouverts et des candidats au suicide jouent même aux dominos sans aucune distanciation sociale.
La majorité des personnes rencontrées à M'Chedallah, Chorfa, Ahnif, Raffour, Ighrem, El Adjiba, Bechloul...ne portait pas de bavettes. Ces scènes ne sont pas exclusives à cette partie de la wilaya, mais concernent aussi la région de Aïn Bessem, Bir Ghbalou et ses alentours. Les habitants de ces localités qui ne respectent pas le protocole viennent quotidiennement au chef- lieu de wilaya pour des besoins divers et sont alors un danger potentiel pour autrui. N'est-il pas temps d'aller vers un confinement total où les déplacements d'une ville à l'autre doivent être interdits? Chacun restera dans sa localité jusqu'à la disparition de cette pandémie qui endeuille, en moyenne, quatre à cinq familles chaque semaine. C'est cette situation qui aura amené les responsables à prendre des mesures de plus en plus répressives.
Ainsi, pour la sûreté de la wilaya et dans le cadre des missions de ses unités, il a été relevé, jusqu'au 8 novembre dernier, 1 278 infractions relatives au non- port de bavettes dans un lieu fermé et public. 4 938 violations du confinement obligatoire, 480 pour non-respect de la distanciation en milieu public. 1 378 véhicules ont été mis en fourrière pour non-respect des horaires de confinement. 698 PV ont été dressés pour non-respect des gestes barrières à l'intérieur d'établissements commerciaux. 84 autres concernent les transports publics de voyageurs. 2 158 dossiers ont été ouverts pour des infractions dans l'activité commerciale et 453 personnes sont poursuivies par les services judiciaires. Concernant toujours la guerre contre la propagation du virus Covid-19, et à l'occasion de la session ordinaire de l'APW, le wali a adressé un avertissement à l'université de Bouira où les gestes barrières ne sont pas stricts. Ce rappel à l'ordre est le troisième avant la fermeture de l'établissement.
Les communes de leur côté, se plaignent du manque de moyens pour satisfaire la forte demande des écoles primaires. Pour l'anecdote, la wilaya a besoin de plus de 360 000 bavettes par jour pour l'ensemble des enfants scolarisés du primaire. Devant cette difficulté, l'appel est une nouvelle fois lancé aux bienfaiteurs afin qu'ils viennent faire barrage à ce virus.

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