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Djerad a instruit le ministre de l’Habitat d’opérer les changements au sein de l’Aadl

Il est temps de nettoyer les écuries d’Augias!

Pour ainsi dire, la faillite est entérinée, voire érigée comme mode opératoire dans les sites Aadl.

La formule de location-vente qui a enclenché un engouement sans égal lors de l'annonce du projet en 2001 par l'Agence de développement de logement et de son amélioration (Aadl), semble, aujourd'hui, dans la posture d'une structure qui subit le courroux de la majorité des bénéficiaires qui ont accédé à leurs logements et ceux qui attendent à leur tour d'y accéder.
Ce projet qui se dessinait à l'horizon comme un rêve pour la classe moyenne en quête d'une dignité qui se résumait dans l'octroi d'un logement décent qui reflète le droit élémentaire de cette couche intermédiaire qui a tant subi la marginalisation jusqu'à la paupérisation. L'Aadl, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, n'a pas eu l'effet escompté dans la perspective d'accompagner les locataires-acquéreurs dans leur rêve de concrétiser le minimum de ce qu'ils ont construit comme image sur les sites de l'«avenir» dont le vivre ensemble fut le but primordial dans un cadre de vie où la gestion de l'ensemble immobilier est le noeud gordien des sites. Rien de cela n'a été fait, l'expérience de l'Opgi a été bel et bien ressuscitée et de la manière la plus éhontée même. Seulement avec l'Opgi, le locataire a appris à ne pas tenir compte de la culture de la gestion immobilière et par ricochet, il tournait le dos aux exigences de ladite gestion et ses devoirs consistant en le paiement de la quote-part sous forme de charges inhérentes aux frais de ladite gestion immobilière.
Contrairement à ce qui se passe dans les sites de l'Aadl, l'administration chargée de la gestion immobilière fait recours à un stratagème digne d'une arnaque en indexant la partie destinée aux charges comme formes de rémunération et de rétribution par rapport à des «prestations» immobilières dont le locataire-acquéreur ne voit rien en la matière. C'est-à-dire, qu'il s'agit d'un vol caractérisé, en bonne et due forme. Cette «stratégie» de la non-gestion qui se dissimule derrière la fallacieuse présence bureaucratique à travers des gérances dans les sites, n'est que de la poudre aux yeux. Le locataire-acquéreur se voit de visu en train d'être arnaqué mensuellement par une structure hybride et arlésienne au nom de «Gest-Immo» qui n'existe même pas en terme de concret sur les sites où les besoins et les demandes accrues en matière d'intervention pour les multiples et diverses réparations au niveau des immeubles se font sentir drastiquement. Le chaos est devenu le synonyme de ladite «gestion» où l'abandon et la démission des agents et des gérants sont légion. Les locataires-acquéreurs sont livrés à eux-mêmes, sachant qu'ils paient la traite, c'est-à-dire la part réservée à la location-vente et la quote-part destinée à la prise en charge des prestations immobilières, c'est-à-dire les charges. Il s'agit d'une véritable épée de Damoclès imposée aux locataires-acquéreurs par la direction de «Gest-Immo» dont le plus important pour elle, c'est extorquer la somme mensuelle réservée aux charges juste pour en faire une manne pour couvrir la gestion des frais administratifs.
L'état des sites est déplorable, le cadre du vie est inexistant, le vandalisme et les saletés sont les caractéristiques saillantes et manifestes dont la gestion immobilière de l'Aadl à travers sa filiale fantoche pourrait s'enorgueillir à satiété.
L'arnaque peut se vérifier à travers l'abandon de l'entretient des sites, les immeubles qui ne disposent plus de femmes de ménage, et dépourvus de gardiens d'immeubles qui vaquent à d'autres préoccupations, voire d'autres boulots durant toute la journée et ils rentrent au même titre qu'un locataire-acquéreur après une journée chargée de travail.
Les ascenseurs en panne, et dans le échéant, ce sont certains locataires-acquéreurs qui font le moulin de l'administration défectueuse et démissionnaire de l'Aadl qui essayent de faire dans l'urgence et le rafistolage, sachant pertinemment qu'ils paient des charges sans se soucier outre mesure.
Pour ainsi dire, la faillite est entérinée, voire érigée comme mode opératoire dans les sites Aadl. La décision du Premier ministre Djerad de donner un coup de ballet dans les sites et au sein de l'agence Aadl qui a failli à sa tâche de délégué de l'Etat pour assurer la mission de la gestion immobilière aux côtés des autres missions, à savoir le développement du logement et de son amélioration, cette décision d'urgence n'est que louable. Mais il faut faire un sérieux nettoyage, étant donné que lesdites opérations ont été entamées dans le passé sans pour autant que les choses connaissent une améliorations dans les sites. Les enquêtes doivent être diligentées pour déterminer l'ampleur des dégâts causés par la gestion biscornue des responsables et les agents de cette structure qui excelle uniquement dans le recouvrement des rétributions sans que cela soit suivi par des prestations censées les assurer de par les missions que lui confère l'artifice juridique et le Code de la copropriété qui s'applique uniquement au locataire-acquéreur sous forme de dissuasion et de contrainte, alors que ladite structure se voit bénéficier de coudées franches en consacrant la médiocrité la plus mièvre et perfide.

De Quoi j'me Mêle

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