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Le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement à l’APS

Il dénonce les architectes du chaos

Il est grand temps de désigner les ennemis de la nation et rassembler toutes les énergies de celle-ci pour y faire face.

Le ministre de la Communication est également porte-parole du gouvernement. C'est la voix autorisée de l'Exécutif. Son propos, comme le stipule d'ailleurs sa fonction, engage l'équipe gouvernementale. Dans l'entretien qu'il a accordé à l'APS (lire les articles de Hasna Yacoub et de Ali Amzal), il ne mâche pas ses mots. Mieux encore, il dit clairement l'état du Mouvement populaire, avec la sincérité qu'on lui connaît, mais au-delà, exprime un sentiment partagé par des ministres qui, il y a une année, s'associaient totalement aux revendications du Hirak. Dans cette sortie médiatique, faut-il le souligner, dense et très signifiante de la posture de l'Exécutif vis-à-vis de l'actualité politique du moment, le ministre de la Communication a apporté la vision du gouvernement et séparé le bon grain de l'ivraie, dans ce qui se déroule sur la scène politique.
à quelque chose malheur est bon, c'est la pandémie du coronavirus qui donne à Amar Belhimer matière à faire le distinguo entre un Hirak patriotique et véritablement engagé dans la sauvegarde de la République et un néo-Hirak mu par une volonté de destruction de l'Etat-nation. Entre l'appel à la suspension des marches hebdomadaires pour préserver la vie des Algériens et l'entêtement à les poursuivre, contre toute logique, le vrai visage du «néo-Hirak» s'est révélé à l'opinion nationale et amené le porte-parole du gouvernement de désigner certaines ONG et les résidus de l'ex-FIS d'être derrière les tentatives de provoquer un cataclysme en Algérie. Si le ministre de la Communication n'y va pas de main morte et détricote la mécanique contre-révolutionnaire des tenants d'une idéologie rétrograde et haineuse, c'est parce qu'il y a, plus que dans le passé, un réel péril en la demeure. Amar Belhimer le dit sans détour, à savoir que les forces de la régression, qui ont infiltré le Hirak, sont disposées à en faire une arme de destruction massive contre l'Algérie. Leur objectif, en insistant sur la tenue des marches quoi qu'il advienne, n'est rien d'autre que de provoquer une situation épidémique ingérable qui amènerait un véritable chaos et précipiterait l'effondrement des institutions de la République sous le poids d'une gigantesque contestation sociale, elle-même, résultat de l'entêtement du «néo-Hirak». C'est dire l'urgence de répondre à un véritable «attentat» de très grande envergure, dont l'explosif est constitué d'innocents citoyens trompés par les forces de la régression.
à travers son porte-parole, le gouvernement reconnaît les véritables patriotes qui ont saisi l'urgence sanitaire et dénonce les traîtres qui cherchent la perte de l'Algérie. Ammar Belhimer ne pouvait pas être plus clair et la suite à donner à ce qu'on pourrait qualifier de convergence naturelle entre l'Exécutif et les forces patriotiques de l'opposition doit s'exprimer de manière plus assumée, d'un côté comme de l'autre. Le ministre de la Communication ne l'exprime pas ouvertement, mais il est sans doute grand temps de désigner les ennemis de la nation et de rassembler toutes les énergies de celle-ci pour y faire face.

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