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Industrie du ciment en algérie

Fulgurante hausse des exportations

Ces opérations équivalent 29,96 millions de dollars US.

L’Algérie a exporté du ciment pour près de 30 millions de dollars US durant les cinq premiers mois de 2019, en hausse de près de 850 % par rapport à la même période en 2018, a indiqué hier la direction des études et de la prospectives des douanes (Depd).
Les exportations de ciments hydrauliques, y compris le ciment non pulvérisé ou le «clinker», ont connu une nette amélioration. Elles sont passées de 3,16 millions de dollars US les cinq mois de 2018 à 29,96 millions de dollars US lors de la même période de l’année en cours, soit une évolution de plus de 849,60 %, a précisé la Depd.
Selon des prévisions émises par le ministère de l’Industrie et des Mines, l’Algérie ambitionnait d’augmenter les exportations de ciment à 500 millions de dollars au cours des cinq prochaines années, lors desquelles l’excédent dans la production devrait atteindre entre 10 et 15 millions/tonnes. Cette hausse de production permettra de porter les exportations de ce matériau de construction à 500 millions de dollars.
Le nombre actuel des cimenteries du pays, publiques et privées, est de 17 qui sont dotées d’une capacité globale de 25 millions/t sachant que la demande nationale a été de 26 millions/t. en 2016 par exemple. Selon les prévisions, en 2020, la capacité de production du pays doit augmenter à 40,6 millions/t. dont 20 millions seront produites par le groupe public Gica, et 11,1 millions/t. par le groupe Lafarge Holcim Algérie, ainsi que 9,5 millions/t. pour le reste des opérateurs privés.
Les quantités de ciment exportées en 2018, étaient d’un million/t. et devraient atteindre cette année (2019), deux millions/t., dont 1.2 million/t seront couverts par le groupe «Gica » à hauteur de 80 à 100 millions de dollars.
Il se trouve que l’Algérie ne dispose pas de la logistique nécessaire pour exporter des quantités importantes de ciment, notamment les infrastructures portuaires. Selon certaines sources, le ciment s’exporte mal. Et pour cause, le ratio poids/valeur est très faible car, explique-t-on, au-delà de 300 kilomètres du lieu de production, les frais de logistique engendrés correspondent quasiment au prix de revient du ciment qui fluctue au niveau international entre 45 et 61 dollars/t.
Le marché méditerranéen étant saturé, le seul marché attrayant pour l’Algérie est le marché de l’Afrique de l’Ouest, où elle fait face à une compétition féroce. Avec un potentiel d’environ 17 millions/t. pendant que des capacités de production sont en cours de réalisation dans cette région. Selon une expertise publiée par le journal français Le Monde, des cimentiers s’installent un peu partout en Afrique : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée et Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sierra Léone, Togo et au Sénégal.
Devant un tel accroissement prévisionnel de production, les opérateurs activant en Algérie ne peuvent écouler qu’entre 4 et 5 millions de tonnes, ce qui représente 30% des parts du marché».
 

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