{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Bejaia

Forte mobilisation citoyenne

Les manifestations ont repris, hier, à Béjaïa à l'occasion de la célébration du 2ème anniversaire du Hirak.

Contraints au confinement depuis presque une année en raison de la crise sanitaire, les Béjaouis sont retournés dans la rue, hier, et ont manifesté massivement, rallumant la flamme d'une contestation inédite qui a abouti au départ du président Abdelaziz Bouteflika.
Dès 10 h du matin, l'esplanade de la Maison de la culture, lieu traditionnel de la ligne de départ des marches du Hirak, était quasi pleine. En l'absence de statistiques officielles ou indépendantes, le nombre de manifestants n'était pas facile à établir, mais la mobilisation, importante, semblait proche de celle des manifestations de la première année du Hirak.
L'emblème national et de nombreux drapeaux amazighs sont réapparus, brandis par une procession de manifestants, qui s'est ébranlée vers 11 h.
Les étudiants, de leur côté, ont démarré du campus de Targa Ouzemmour. Les services de sécurité se sont montrés très discrets. Quelques policiers étaient toutefois postés aux principaux carrefours mais point de véhicule antiémeute ou encore d'agents en tenue de combat, comme ce fut le cas durant toutes les tentatives opérées durant la période de confinement partiel.
Hier, le Hirak a bien renoué avec la contestation de rue à Béjaïa. Outre la forte mobilisation, malgré le mauvais temps, c'est le caractère pacifique du mouvement qui est resté intact. Les jeunes et les moins jeunes qui ont pris part à la célébration, ont fait preuve de responsabilité et de respect autant dans leur comportement qu'en matière de slogans. Après près de deux heures de marche, la procession a rallié l'autre bout de la ville, devant le Théâtre régional de Béjaïa, où elle s'est dispersée dans le calme.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours