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Connue pour être un foyer de cette pandémie

Faut-il isoler la wilaya de Blida?

Une sorte de paranoïa collective s’est installée et les réponses nettes et précises des autorités risquent de prendre beaucoup plus de temps pour les réaliser sur le terrain.

La question de l'isolement des foyers de la pandémie a soulevé un débat passionné au sein de la société, après le nombre de cas contaminés au Covid-19 qui ne cesse de grimper. Une sorte de paranoïa collective s'est installée et les réponses nettes et précises des autorités risquent de prendre plus de temps à être concrétisées sur le terrain. Dans son discours, très attendu d'ailleurs, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a évoqué la question, mais sa réponse n'a pas trouvé d'écho dans l'oreille des simples citoyens saisis par la panique et qui commencent à s'interroger sur la capacité de l'Etat à gérer non seulement la pandémie, mais aussi ses effets psychologiques. Pour faire face à cette situation, le chef de l'Etat a adopté un discours rassurant, en annonçant une série de mesures qui pourraient ralentir la propagation du virus. Il a ordonné «l'isolement des endroits suspectés d'être des foyers de la pandémie» et «la stérilisation des moyens de transports publics et des gares routières», des mesures qui s'ajoutent à celles qui ont été déjà prises dans ce sens, notamment la fermeture des espaces publics et les restrictions sur les voyages à l'étranger avec l'interdiction des rassemblements dans les rues. Avant même l'annonce faite par le président, des rumeurs circulaient déjà depuis quelques jours sur une possible fermeture de la ville de Blida qui est le premier foyer de la pandémie en Algérie. Des renforcements des barrages filtrants ont été déjà installés aux alentours, mais jusqu'à présent aucune information n'a filtré sur l'éventuel isolement de la région. Si la ville des Roses est l'épicentre de la pandémie en Algérie, d'autres régions du pays sont également touchées par le virus dont Alger, Tizi Ouzou, Béjaïa, Biskra, Adrar, Annaba, Souk Ahras et d'autres, pour porter le nombre de cas confirmés à 72, hier, dans l'après-midi. Les risques d'une contamination à grande échelle n'est pas écartée, en raison des difficultés de l'identification de tous les porteurs sains du virus, d'où l'impératif d'un passage à la limitation de la circulation des citoyens à l'intérieur du pays, pour un meilleur contrôle de la situation. Des spécialistes dans le domaine ont déjà tiré la sonnette d'alarme et appelé les autorités publiques à recourir à l'isolement total des régions contaminés, comme seule et unique solution pour freiner la propagation du virus. Sans attendre la décision officielle, les citoyens ont restreint la circulation et l'activité dans les rues et les espaces publics en s'impliquant davantage dans le programme de lutte contre la pandémie.

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