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Bakhlili et Mesdour éliminés de la course

Exit les charlatans de la politique

Le tandem Bakhlili-Mesdour est allé vite en besogne, pensant ainsi que l’opportunité de surfer sur la vague et se faire une place au soleil est plus que jamais offerte.

L’étape décisive de l’acceptation des dossiers des prétendants à la candidature à la joute présidentielle du 12 décembre prochain ou leur rejet d’emblée a été achevée par l’annonce de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie). Cette étape a montré des aspects d’une réalité politique qui n’est pas tout à fait linéaire, voire mécanique même. Certains prétendants se voyaient déjà dans le processus ultime de la candidature à la magistrature suprême. Ils ont même « ficelé » les démarches dans la perspective de se voir caresser le rêve de porter l’habit de président de la République de la nouvelle Algérie qui aspire au changement et à sa transformation structurelle de fond en comble.
Le cas de Slimane Bakhlili et de Farès Mesdour est édifiant en la matière. Ce sont deux prétendants à la candidature à l’élection présidentielle qui ont mené tambour battant la campagne d’entretien de leur image sur le plan médiatique, en multipliant leurs apparitions sur des chaînes de télévision dans le but de frapper l’imaginaire des téléspectateurs, via une méthode qui verse dans le spectacle et le show médiatique plus qu’autre chose qui a un rapport avec les questions de fond, dont le peuple a besoin pour être informé sur les voies et moyens pour remédier à la situation et trouver les instruments idoines pour les solutionner et les juguler.
Depuis quelques mois, le tandem Bakhlili-Mesdour ne cessait de faire dans la démonstration et l’exhibition médiatiques pour plaire et convoiter les citoyens en guise de ratisser large et transformer ce spectacle et ce show médiatique, en un exploit sur le plan politique, voire électoraliste même.
Ces deux personnages qui sont caractérisés par une espèce d’ambivalence similaire à une projection qui fait que le show médiatique est conçu comme une espèce de prolongement, voire le façonnement de l’expression de la réalité politique, mais ils font table rase des éléments concrets de la réalité politique, telle qu’elle évolue en dehors des clichés et des stéréotypes. On ne se découvre pas potentiellement candidat par fantasme ou par une approche fantaisiste construite à partir d’une donne parcellaire qui ne tient pas compte de la complexité de la pratique politique et de la fluctuation de l’opinion. L’opinion se fait façonner à partir d’un travail de longue haleine ; pour ainsi dire , il s’agit d’un travail de fourmi balisé par des mécanismes institués et établis. Faire dans l’émerveillement qui a trait à la phraséologie pompeuse et « la guerre » de la sémantique qui, parfois, frise l’invraisemblable, provoque un effet contraire, même si le spectacle est bien ficelé et peaufiné.
Le tandem Bakhlili-Mesdour est allé vite en besogne, pensant ainsi que l’opportunité de surfer sur la vague et se faire une place au soleil est plus que jamais offerte. Le simplisme dont ils font cas les a poussés à construire des chimères et tisser des illusions en transposant des expériences de pays où l’expérience démocratique a connu un processus long et périlleux pour en arriver à façonner les consciences et déterminer les grandes tendances de l’opinion publique.
Ce n’est pas en campant des heures et des heures durant sur les plateaux de télévision que l’on espère convoiter et ramener le téléspectateur à épouser mordicus la démarche proposée et l’approche étayée juste sur le plan médiatique.
Le drame de ce tandem, c’est qu’il s’est donné à un jeu hasardeux et scabreux à la fois, un jeu du monde virtuel qui reste au demeurant un espace qui n’est pas très fiable, quant à la détermination approximative de l’opinion et de son évolution. Le tandem Bakhlili-Mesdour tablait beaucoup sur l’espace bleu, cela l’a confiné dans un monde illusoire qui lui a faussé la piste à en devenir presque ivre de ce qui vient de lui arriver comme scénario inattendu.
L’exemple de Bakhlili et Mesdour renseigne sur la réalité spécifique de la pratique politique en Algérie et que le « rafistolage » et la transposition mécanique des expériences des autres ne pourraient coller avec la réalité sociologique si compliquée et particulière de la société algérienne. 

De Quoi j'me Mêle

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