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Erdogan fustigé

Dans sa première déclaration après sa remise en liberté provisoire, ce jeudi, le moudjahid Lakhdar Bouregaâ a tenu d’emblée à saluer le peuple : «Cette jeunesse est consciente et cultivée, mais il faut faire attention aux dangers. Car on sait qu’il y a un Hirak dans le Hirak, mais la contestation est restée debout, les jeunes sont restés fidèles à leurs slogans, et notre rêve est d’aboutir à des résultats pacifiquement.» Rappelant avec ferveur son attachement aux valeurs du peuple, «ma grande famille c’est le peuple, et nous savons que le monde est jaloux de notre pays dont la terre est arrosée du sang des chouhada».
Alerté par la situation régionale, le commandant Bouregaâ, s’est dit très accablé «de voir le président turc, Erdogan, l’allié d’Israël et de l’Otan, à nos frontières à Ghadamés. Je l’ai toujours dit, que l’Algérie est ciblée, et qu’il va falloir être très vigilant». Incarcéré depuis le 30 juin à la maison d’arrêt d’El Harrach, la remise en liberté du moudjahid Lakhdar Bouregaâ intervient à la grande surprise de tous les Algériens, du fait qu’aucune audience n’avait été annoncée. La décision de sa remise en liberté à été décidée par le tribunal de Bir Mourad Raïs, le jeudi matin, après qu’il fut transporté de l’hôpital Mustapha Bacha où il recevait des soins. C’est donc directement de l’hôpital et dans une ambulance, que le moudjahid s’est présenté au tribunal. Il y a reçu la nouvelle de sa mise en liberté provisoire, du fait que son jugement se tiendra le 12 mars prochain, il est poursuivi pour «outrage à corps constitué et participation à une entreprise d’atteinte au moral des troupes en temps de paix».
C’est aux environs de 11h30 du matin, que ce jeudi 2 janvier, la nouvelle a commencé à faire le tour de la Toile et bientôt dans la rue, le mou-djahid Lakhdar Bouregaâ a été libéré, alors que personne ne s’en doutait. Devant la porte de la maison d’arrêt d’El Harrach, la foule se forme progressivement, et à peine le temps de scander quelques «Allah akbar», que le commandant Bouregaâ sort de la prison. Un véhicule 4x4 de couleur blanche l’attendait. Sous les applaudissement et les cris de joie de nom- breux citoyens, la voiture s’est ébranlée. Direction : domicile du moudjahid. Sur place, à l’entrée de la maison de Lakdhar Bouregaâ, la famille, les amis et une foule de citoyens attendaient le moudjahid avec une grande émotion, qui s’est très vite transformée en larmes de joie, à son arrivée. Même affaibli par son séjour en prison, le moudjahid a tout de même tenu à saluer les citoyens venus l’accueillir. Ces derniers voulaient plus qu’un salut. Des selfies, des live Facebook, des questions fusaient de partout. L’homme était «assailli» de toutes parts, mais recevait toutes ces marques de respect avec un cœur grand comme ça. Il a eu des mots tendres pour les jeunes et le peuple algérien. Il a posé sur les 10 mois de Hirak et les 6 mois d’emprisonnement un regard lucide, mais merveilleusement bienveillant. Avec ces mots simples et précis, il a remis les priorités à l’endroit. Il a parlé de la révolution Pacifique comme d’une belle victoire et évoqué la présence turque aux frontières comme une menace sérieuse.

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