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Les algériens ravis par la réouverture des plages

Enfin les vacances!

Au lendemain de l'annonce d'une prochaine réouverture des plages, des estivants aventuriers ont investi les plages d'Alger, de l'Est et l'Ouest!

«Avant l'heure ce n'est pas l'heure!». Tout le monde connaît cet adage populaire, même avant l'arrivée de l'épidémie!
Mais le constat fait sur le terrain «au temps du coronavirus», et «du confinement» montre qu'il n'est pas pris en considération par tout le monde! Puisque des vagues d'estivants se déversent sur les plages de la capitale du pays, avant le coup de «sifflet officiel» du début de la saison estivale. Des jeunes et moins jeunes, des femmes et des hommes, des enfants, en groupes et en familles, pour certains, et solitaires, empruntent en effet les chemins menant aux plages de la capitale, bien que l'accès à ces dernières demeure encore strictement «interdit».
Ce constat d'infraction, n'est pas visible qu'à la Baie d'Alger, ouverte sur environ une quinzaine de kilomètres sur la Méditerranée. La ruée vers les plages est constatée, en effet, dans presque toutes les wilayas côtières. À Alger, l'affluence importante de baigneurs est constatée durant le week-end, depuis la hausse des températures. Pis encore, au lendemain de l'annonce d'une prochaine réouverture des plages, certains Algérois, ont investi les plages d'Alger, de l'Est et l'Ouest! Fort heureusement, ces données sont prises en compte par les différents corps de sécurité qui ont intensifié leurs opérations d'évacuation des plages et de sensibilisation visant à endiguer la propagation du virus. Plusieurs d'entre «les aventuriers» sont interpellés, puisqu'ils brisent, là, les règles du confinement strictement imposées. Désormais, tant que le virus est là, les policiers et les gendarmes riment avec plages interdites d'accès! Les plages de nos jours, sont donc «celles de l'angoisse», pour les aventuriers. Si la crise sanitaire de l'ampleur du Covid-19 oblige à dire que c'est l'heure de se protéger et d'éviter d'être un maillon de la chaîne de transmission du virus, certains tentent de profiter de la plage, coûte que coûte. Des citoyens ne se lassent pas de tenter de passer à travers les mailles du filet des services de sécurité, pour se rendre dans les plages isolées et dangereuses, au péril de leurs vies. En dépit de leur classement parmi les plus dangereuses, les plages rocheuses affriolent les estivants. L'accès difficile, les oursins, la pollution, ne sont pas les seuls dangers. «Lorsque la mer est agitée, toute erreur peut être fatale», nous l'a affirmé, hier, le colonel Farouk Achour, directeur de l'information et des statistiques à la Protection civile (Dgpc).
Dans ce sillage, il nous révèle que le dernier décompte de la PC, s'élève à 38 corps repêchés sans vie depuis le 1er juin, sur des plages dangereuses. Le même responsable nous a également indiqué que le plan de la saison estivale de la Protection civile de cette année, est fin prêt, ajoutant que ce dernier «compte 12 000 hommes de différents grades».
En attendant la réouverture progressive des plages, le colonel Achour nous a révélé que «la Dgpc a également établi une liste de 432 plages susceptibles d'être autorisées à la baignade».

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