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Bouira

En attendant un confinement total obligatoire

Selon les spécialistes, le danger d'une contamination à grande échelle au virus Covid-19, est loin d'être totalement écartée. Les mesures préventives prises jusque-là semblent insuffisantes. D'abord en raison du comportement de certains citoyens qui continuent à minimiser la situation en bravant le confinement. L'autre fait qui réduit l'effet des mesures, reste la décision d'isoler uniquement la wilaya de Blida qui reste la plus touchée. Pour sensiblement freiner la propagation, il est peut-être temps de décréter un confinement total. D'interdire les déplacements inter-wilayas et les limiter à l'extrême utilité. Il faut aussi et c'est l'avis des plus initiés, interdire les déplacements d'une commune à une autre. Le recours à ces mesures draconiennes permettra de mieux cerner les foyers, d'aller vers un dépistage plus précis et évitera une contagion prévisible. Pour revenir à la situation locale, Bouira aura enregistré jusqu'à hier et selon les chiffres officiels cinq cas avérés et une quarantaine de cas suspects.
La direction de la santé de la wilaya de Bouira a annoncé, samedi 27 mars, la guérison totale du premier cas atteint du coronavirus admis le 17 mars dernier au niveau de l'hôpital Mohamed-Boudiaf de Bouira. Hospitalisé dans un premier temps au niveau de l'EPH Kaci Yahia de M'Chedallah, le sexagénaire originaire d'El Esnam, qui revenait des Lieux saints, avait été transféré vers l'hôpital de référence de la ville de Bouira. Vendredi dernier, en fin de journée, le sexagénaire a retrouvé sa famille après 10 jours d'hospitalisation en isolement total. L'élan de solidarité qui a succédé à l'apparition du virus au niveau de la wilaya, continue avec des actions volontaires de désinfection.
La Chambre de commerce a récemment remis des pulvérisateurs portables à plusieurs associations domiciliées dans les villes et villages de la wilaya. Les fabricants d'eau de Javel, de détergents livrent gratuitement des produits aux communes. Des jeunes s'attellent à coudre des bavettes mises à la disposition des citoyens gratuitement. L'administration, de son côté, essaye de gérer la crise de la semoule et de la farine en organisant des livraisons périodiques dans les dépots du Groupe agro-div ex-Eriad et ex-Sempac. Cette crise remet sur la table la fermeture par Ouyahia de la grande minoterie de Bouira classée seconde à l'échelon africain. Cet édifice devenu refuge des pigeons et qui faisait travailler plus de 700 personnes mérite d'être relancé. Pour revenir aux actions de bienfaisance, nous avons appris que le sénateur de Bouira aurait acquis deux respirateurs qu'il mettra très prochainement à la disposition de l'Etablissement public hospitalier Mohamed Boudiaf de Bouira. Même si ce donateur veut garder l'anonymat il est de notre devoir de rapporter pareil geste plus qu'utile dans ce moment de crise aiguë. Toutes ces bonnes volontés resteront insuffisantes tant qu'il persistera des comportements citoyens qui défient le confinement et prennent des risques. Pour y mettre un terme, il est temps de décréter un confinement total et obligatoire sur l'ensemble du territoire national et éviter de tomber dans l'erreur commise par des pays comme l'Italie ou l'Espagne et à un degré moindre la France.

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