En attendant un antidote...

Malgré les consignes et les appels au confinement, comme seule arme pour le moment contre le coronavirus, cet envahisseur qui tue des centaines de personnes par jour dans le monde, beaucoup d’Algériens continuent d’ignorer les recommandations, pourtant primordiales pour leur santé, voire pour leur vie. Toutes les populations dans le monde ont fini par comprendre qu’il s’agit d’un virus certes, pas mortel et souvent bénin, mais tue les plus vulnérables qui se comptent aujourd’hui par centaines de milliers. En Europe, notamment en Espagne, comme en Italie ou en France, malgré le confinement, le taux de mortalité dépasse l’imagination. Les proches et familles des victimes n’ont plus le droit d’organiser des funérailles et de se recueillir, même pas à un enterrement. C’est l’incinération directe. Ce sont la des leçons à tirer des expériences d’autres pays qui ne se sont pas pris à temps ou qui ont négliger les risques de ce virus. Les Algériens devraient prendre conscience de la gravité de la situation et cesser de se comporter comme des intouchables. Les choses en sont arrivées en Espagne et en Italie de choisir qui doit mourir et qui doit vivre parmi les contaminés et la chance est donnée aux plus jeunes. Évidemment qu’en Algérie l’on ne souhaite en aucun cas en arriver à ce stade tant qu’on peut encore maîtriser la situation. Faciliter plutôt le travail du staff médical en respectant les consignes préconisées par les autorités. C’est urgent et plus vite on agit et plus tôt ce virus sera vaincu. Pour un ressortissant algérien «il est indispensable de faire respecter le confinement dans le pays, c’est absolument une mesure très importante et nous devons prendre exemple sur la Chine qui, aujourd’hui, est en train de fêter sa victoire». Notre interlocuteur ajoute : «Sans ce confinement, on n’arrivera à rien, on devait même déclencher l’état d’urgence et anticiper, en prenant exemple sur ces pays qui ont compris : soit 15 jours chez soi, soit un départ pour toujours. L’Etat devait décider de mesures plus strictes, puisque on refuse d’appliquer les consignes initialement prévues». Pour ce ressortissant, «même les opérations de rapatriement devaient être plus étudiées car partir en grand nombre est un risque multiplié par 2. Personnellement, j’attends que les vols reprennent pour revenir au pays et beaucoup sont dans mon cas.» Ainsi donc pour les Algériens en France d’une façon générale, il faut tirer les leçons des autres pays et prendre exemple sur la Chine. Mais il reste le fait que les Algériens doivent absolument se soumettre aux nouvelles exigences de l’heure. La santé n’a pas de prix.