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Edification de l'Algérie nouvelle

Du rififi au sein de l'Exécutif

Les départements les plus sensibles, ont été ébranlés et pris de panique, lorsque l'heure est venue de passer à la vitesse supérieure.

Après une année de nouvelle gouvernance, passée à dresser le bilan général de la situation du pays et à démêler les situations les plus rocambolesques, héritées de l'ancien régime, l'édification des piliers de l'Algérie nouvelle se heurte à l'inefficacité de certains départements ministériels à suivre la cadence instaurée par le président de la République. C'est donc sur ce fond de bilan peu reluisant, que le premier mois de l'année a révélé des failles insoupçonnables, dans la gestion des affaires du pays. Devant un engagement inébranlable à relever les défis qui s'imposent, les départements les plus sensibles ont été ébranlés et pris de panique, lorsque l'heure est venue de passer à la vitesse supérieure.
Du ministère de l'Industrie, au ministère du Commerce, en passant par celui de la Poste, et des Finances, pour ne citer que ceux-là, les défections et les dysfonctionnements se sont multipliés en fin d'année, pour aboutir à un constat d'échec incontestable en ce début de nouvelle année. Une situation qui n'a pas manqué de soulever l'ire du président, clairement exprimée avant son départ pour des soins en Allemagne.
Résultats des courses: on en est encore à la phase des remontrances et des sermons adressés aux mauvais élèves. À l'image des récentes remarques indirectes du Premier ministre à l'adresse du ministre de l'Industrie qui a réduit durant une année l'activité de son département à la seule problématique de l'industrie automobile, pour, en finalité, proposer une importation de véhicules neufs reposant sur les épaules de quatre concessionnaires, dont l'identité demeure sournoisement secrète. Et ce, en plus d'une absence pesante de concrétisation de grands projets d'investissement.
Dans le même sillage, le département des finances à écopé d'une mauvaise note, et d'instructions pour redresser la gestion du système bancaire, revoir l'accès au crédit, et entamer sérieusement la numérisation du secteur. Autant de retards et de tergiversation qui ont coûté très cher à l'Etat autant qu'au citoyen qui continue à l'ombre de l'émergence de l'Algérie nouvelle, de souffrir de certains hauts responsables, qui n'ont pas hésité à revêtir des costumes trop grands par rapport à leur taille.
Il faut dire que les conséquences, n'ont pas tardé à remonter à la surface. De l'entrain majestueux, et du zèle affichés durant une année, à travers les sorties médiatiques et les coups de théâtre aux actes inachevés, l'entracte du début de l'année, nous plonge dans les affres d'une opérette tragique au goût réchauffé et amer. Nous en sommes encore, aux hausses des prix des produits alimentaires, aux rappels à l'ordre pour une meilleure application des textes de lois, et aux pénuries de liquidités. Cela étant, il est indéniable que les effets de la crise sanitaire ont eu leur part de responsabilité dans cette situation, mais ne peuvent être une justification, un prétexte pour expliquer toutes les défections. Or, le temps est venu où la séparation du bon grain de l'ivraie se fera désormais de façon systématique, à travers les acquis incommensurables inscrits dans la douleur durant l'année écoulée, et dont le plus déterminant est la révision de la Constitution.
Les hauts responsables, les ministres, et les élus locaux ne peuvent plus brandir la carte de l'héritage empoisonné, leurs compétences se mesureront désormais à leurs capacités à valoriser et à concrétiser les axes et les amendements contenus dans la nouvelle Loi fondamentale du pays.

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