{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Menace à Annaba

Drogue et cocaïne dans des écoles

Les importantes saisies de produits narcotiques, dont le kif, la cocaïne et les hallucinogènes confirment que la situation a dépassé le seuil du danger à Annaba.

Ce terrifiant constat est retenu à l’actif de réseaux de dealers et de revendeurs qui ont fait de cette wilaya, la plaque tournante de ce trafic mafieux. Une activité illicite destinée à la consommation au sein de toutes les catégories de la population.
Au cours des deux dernières décennies, l’ascension du trafic de narcotiques a pris des dimensions aussi démesurées que dangereuses. De par les rentes juteuses des revenus du kif et d’hallucinogènes, leur vente s’est transformée en activité commerciale par excellence, notamment dans certains quartiers, dits populaires. Ces derniers, en raison de la généralisation de ce trafic illicite, sont devenus à long terme les fiefs de ce trafic en tous genres conséquence, sine qua non de leur transformation en quartiers chauds. Un fait qui a divisé la wilaya de Annaba en zones, par catégorie et par degré de dangerosité. Depuis la commune de Annaba-Centre et El Hadjar jusqu’à Berrahal en passant par El Bouni et Sidi Amar, entre autres communes, le fléau du trafic des stupéfiants s’est installé en tant que phénomène de société. Ce dernier, cautionné, notamment par bon nombre de facteurs, sociopolitiques, a provoqué un relâchement sans précédent de la situation. Celle-ci à la faveur d’opportunités exploitées par des malfrats qui se sont autoproclamés dealers dans la commercialisation de kif, de comprimés hallucinogènes et de cocaïne.
Une situation dont la répercussion était directe sur la wilaya, comme c’est le cas pour le chef-lieu de la commune de Annaba, qui se distingue par des quartiers entiers spécialisés dans la commercialisation de ces produits de la mort. À Annaba-ville, le triangle la place d’Armes, la Colone avec pour centre de gravité, les Lauriers roses, est la première plaque tournante du trafic, approvisionnant régulièrement le marché et il faut dire que la «pénurie» et «la crise» n’ont pas cours. On achète sa plaquette au coin d’une rue, à l’abri des regards et on consomme son joint dans son quartier, le soir, à la faveur de la nuit, en compagnie de ses amis. Il faut dire que ces dernières années, à Annaba, l’introduction de drogues dures, surtout la cocaïne, 500 g de ce produit hautement toxique a été saisi, la semaine dernière, par la Bmpj de Annaba, a poussé les services de sécurité à revoir leur stratégie dans la lutte contre ce phénomène qui menace tout l’édifice social. Surveillance accrue, barrages de contrôle, patrouilles de la Bmpj, noyautage et infiltrations des milieux de la drogue, renseignements et autres sont depuis peu la nouvelle stratégie de la sûreté de wilaya de Annaba. Eradiquer complètement ce fléau avec tous les moyens dont disposent les services de sécurité ne relève pas de l’impossible, selon le chef de sûreté de Annaba. Pour le responsable principal, l’équation est toute simple, il suffit d’une bonne volonté et d’une conscience professionnelle à la hauteur de l’organe qu’on représente. Pour un autre cadre de la sûreté de wilaya, versé dans la même vision, le défi consiste également, à réduire les quantités qui traversent les frontières. Cela reste insuffisant et il faudra combattre ce phénomène en amont, c’est-à-dire entreprendre des campagnes permanentes pour expliquer les dangers liés à la consommation des drogues. Car convient-il de le souligner, les catégories les plus touchées par la consommation de drogue sont les jeunes et les adolescents qui, inconscients, touchent un jour ou l’autre à cette substance par curiosité pour, découvrir ce que c’est, y goûter et voir ce que cela donne, à savoir s’affirmer en tant qu’homme.
Une sorte de «redjla» qu’ils paieront très cher, plus tard, parce qu’ils sont pris dans l’engrenage. Ce dernier que les réseaux de trafiquants servent de plus en plus à travers une commercialisation effrénée. Comme celui auquel s’adonnent les dealers du quartier de Didouche-Mourad, ex-Lauriers roses. Une zone plus que semblable à celle du cartel de Medellin en Colombie. C’est le moins que l’on puisse dire de ce quartier aussi populaire que chaud à Annaba. Cette partie de la ville se distingue d’ailleurs par la commercialisation de tous types de stupéfiants au su et au vu de tous. Il ya quelques années, même les services de sécurité ne pouvaient prétendre à une arrestation ou une saisie. Car tout simplement les familles des dealers et des revendeurs, se lient par solidarité pour protéger la « source de gain » des maris et des enfants. Pour ce faire, les familles n’hésitent pas à user de la violence, de cocktail Molotov le plus souvent. Ceci n’est pas une anecdote, mais c’est la triste réalité de ce quartier qui a terni l’image de Annaba. Situation, que le chef de sûreté de Annaba a décidé de prendre en charge à travers, un travail de fond. Celui-ci consiste à cibler le noyau de ce trafic.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours