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En visite à Djelfa, il a inauguré plusieurs projets d’utilité publique

Djerad «au chevet» d’une zone d’ombre

Cette sortie du Premier ministre se veut comme une thérapie pour ces «zones oubliées». Djerad y a promis des soins, du travail et de l’industrie…

Djelfa, une wilaya a fort potentiel, mais qui souffre d'un retard de développement flagrant. Elle fait partie de ces zones d'ombre auxquelles le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s'est engagé à apporter de la...lumière! Ils en ont même fait le cheval de bataille de son programme quinquennal. Hier, il a dépêché son Premier ministre dans cette wilaya symbole de l'Algérie d'en bas, afin de «contrôler» le travail accompli par les responsables locaux, tout en s'enquérant des blocages qui peuvent encore subsister. À cette occasion, le chef de l'Exécutif a inauguré plusieurs projets d'utilité publique, qui devraient insuffler une nouvelle dynamique à toute la région, pas seulement la wilaya de Djelfa. Le centre anticancer (CAC) symbolise cet impact régional. Car, il s'agit d'un projet très attendu par les citoyens du fait qu'il évitera aux cancéreux de longs et fatiguants déplacements pour avoir accès aux soins. La première pierre de ce projet auquel le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, accorde une attention particulière, manifestée lors de plusieurs Conseils des ministres, a été posée, hier. Abdelaziz Djerad a instruit les responsables du projet, qui a connu un très grand retard, à entamer au plus vite les travaux, afin que celui-ci soit livré dans les délais impartis. «Faites vite, il y a des malades qui attendent», a-t-il lancé regrettant les retards enregistrés dans ce projet. La même remarque a été faite en ce qui concerne l'hôpital de Birine qui vient d'être achevé après plus de...12 ans de travaux! Le Premier ministre a profité de l'occasion pour avertir tous ceux qui sont en charge de projets publics. L'Etat n'acceptera plus les retards ni les malfaçons! «On ne badinera plus avec tout ce qui touche au bien-être et à la santé des citoyens», a-t-il assuré. C'est dans ce sens qu'il s'est engagé à améliorer les prestations sanitaires offertes aux citoyens de toute l'Algérie, particulièrement ceux des zones enclavées. «Nous allons assurer aux wilayas toutes les conditions susceptibles d'améliorer les prestations sanitaires offertes aux citoyens», a-t-il promis. «Nous poursuivrons progressivement la remise en exploitation de tous les hôpitaux et cliniques, au niveau des zones d'ombre et des villages», a-t-il poursuivi, tout en réitérant l'intérêt suprême accordé, dans le programme du président de la République, au secteur de la santé, notamment dans les zones d'ombre. Néanmoins, la santé n'est pas le seul engagement qu'est venu présenter le Premier ministre aux habitants des zones d'ombre. Il a été aussi question d'économie, de création de richesse et d'emplois. Une mission «délicate» qui se fera avec l'implication du secteur privé auquel l'Etat compte accorder des facilités pour l'inciter à investir dans les «zones d'ombre».
L'unité industrielle de transformation de papier hygiénique à Aïn Ouessara de la Sarl Wafa en est un exemple concret. «Le gouvernement oeuvre pour l'encouragement de la petite et moyenne entreprise, et l'Algérie possède les compétences requises pour ce faire», a souligné Djerad, non sans féliciter cette entreprise pour ce bel investissement. Il a mis en exergue la stratégie nationale pour la promotion de la petite industrie. «Cela à travers l'accompagnement et le soutien des jeunes porteurs de projets durant leurs premiers pas, jusqu'à la création de grandes sociétés», a-t-il soutenu. Djerad a, également, fait cas de la prise attendue de «mesures pour l'organisation des zones industrielles, en vue d'en faire une cible pour les véritables investisseurs». Dans le même registre, il a fait état de la signature prochaine d'un décret exécutif portant organisation des zones industrielles. «Nous sommes sur le point de signer un décret exécutif portant organisation des zones industrielles, qui connaissent une certaine anarchie», a-t-il justifié. «Le gouvernement veillera à la répartition transparente et à l'organisation rationnelle du foncier industriel», a promis le Premier ministre. Il a assuré, dans ce sens, que «les superficies octroyées par le passé à de nombreuses personnes sans jamais être exploitées seront récupérées et attribuées à de véritables investisseurs». «L'Algérie a toutes les potentialités et les compétences humaines nécessaires pour promouvoir l'industrie de transformation, petite et moyenne, afin de satisfaire ses besoins nationaux», a-t-il affirmé appelant, cependant, les Algériens à faire preuve de plus d'abnégation au travail pour construire ensemble l'Algérie de demain. «La construction de la nouvelle Algérie demande le changement de notre vision et notre façon de travailler. L'ère de se ‘'sucrer'' sur le dos de l'Etat est révolue», a-t-il pesté pour conclure cette virée dans les régions oubliées...

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