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Alors que sa formation n’y participe pas

Djaballah tient le bâton par le milieu

«Aucun candidat parmi ceux qui ont annoncé leur candidature jusqu’ici, ne mérite de bénéficier d’un consensus…».

Le parti El-Adala ne participera pas à l’élection présidentielle du 12 décembre prochain. Le président du Front de la justice et du développement (El-Adala), Abdellah Djaballah a souligné, hier, lors de sa conférence de presse qu’«aucun candidat parmi ceux qui ont annoncé leur candidature jusqu’ici ne mérite de bénéficier d’un consensus, ou du moins la confiance de notre parti». «El-Adala n’est pas concerné par les prochaines joutes électorales, mais reste disposé à changer de posture dans le cas où de nouvelles conditions viennent changer complètement la donne», a-t-il soutenu.
«C’est uniquement dans ce cas de figure, que le conseil consultatif du FJD se réunira pour trancher», a-t-il fait savoir. Djaballah a-t-il des indications qu’il y aurait un candidat de consensus ? En fait, le doyen des islamistes, n’a fait que formuler le vœu de voir «le pouvoir accepter de reporter l’élection présidentielle du 12 décembre, contestée et contestable, et ce, pour ouvrir un dialogue souverain et global en vue de dégager une solution consensuelle à la crise, permettant d’aller vers l’organisation d’une élection présidentielle libre et transparente».
Il a expliqué que «permettre aux symboles du régime d’activer et de se présenter à l’élection présidentielle est l’une des preuves éclatantes de l’absence d’une volonté politique à opérer un changement chez les tenants du pouvoir. Leur seul objectif à travers l’organisation d’une élection présidentielle le 12 décembre prochain est la pérennité du système». «Ceux qui devaient partir après la révolution du 22 février ce sont d’abord les partis de l’allégeance, à l’image de la Tunisie où, à titre de rappel, le parti du dictateur Ben Ali a été dissous et ses cadres ont été empêchés de participer aux élections des membres de l’Assemblée constituante, juste après l’éclatement de la révolution», a-t-il rappelé. «Contrairement à la Tunisie, en Algérie on assiste non pas à l’ouverture d’une période de transition, mais à la continuité du même système», a-t-il soutenu.
Il a estimé que « la mobilisation du Hirak doit se poursuivre jusqu’à la satisfaction de toutes ses revendications politiques indépendamment de tout autre chose, dont la poursuite de l’opération des interpellations et incarcérations des hommes-clés du régime Bouteflika…». Pour Djaballah, «toutes les caractéristiques d’une révolution sont réunies dans le soulèvement populaire du 22 février dernier».
De ce fait, contrairement à la conception du pouvoir en place, le pays est secoué non pas par la vacance du pouvoir de la présidence de la République, mais par une crise politique. S’agissant de sa vision politique, il a réitéré que «le FJD est un des partis politiques et personnalités regroupés au sein du conglomérat baptisé Forces du changement en faveur du choix du peuple, dont la position consensuelle a été de rejoindre le Hirak pour accompagner, soutenir et protéger les revendications du Mouvement populaire de toute tentative de son dévoiement et de sa confiscation…».
Sur un autre plan, il a rappelé qu’ « à travers ses différents slogans, à l’exemple de ‘’partez’’, ‘’dégage’’, ‘’yetnahaw gaâ’’,le Hirak a retiré sa confiance au pouvoir». Par voie de conséquence, «le peuple a décidé de recouvrer sa souveraineté et de concrétiser son autodétermination», dixit Djaballah. «Il a également rejeté toutes interférences et ingérences», a-t-il poursuivi.

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