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Revenant sur les derniers rebondissements de la scène politique

Djaballah persiste et signe

Il n’adhère pas à l’appel à la désobéissance civile prôné par certaines parties.

Campant plus que jamais, sur ses positions, Le président du Parti Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah, insiste sur sa volonté de se positionner à l’encontre de l’initiative du dialogue, qu’il a d’ailleurs fustigé lors de ses dernières déclarations, précisant que «la commission du dialogue n’est pas la solution idoine à la crise et l’objectif derrière sa création est d’affaiblir le Mouvement populaire, les prérogatives de la commission se limitent à deux points : l’Instance indépendante chargée d’organiser les élections et la désignation de la date de l’élection présidentielle»
Revenant sur les revendications de la contestation populaire, et notamment sur les derniers appels à la désobéissance civile, Djaballah précise, lors de son allocution à l’ouverture de la 2ème université jeudi à Jijel, que « sa formation politique n’adhère pas à l’appel à la désobéissance civile, prôné par certaines parties. Le FJD appuie la révolution pacifique et son civisme, ainsi que les revendications, alors que la désobéissance civile pourrait mener à un affrontement».
sur le plan constitutionnel, le responsable politique a tenu à insister sur l’aspect inachevé de la satisfaction des revendications, mettant sur la table, la nécessité d’aller vers l’application de l’article 7 de la Constitution qui stipule : «Le peule est source de tout pouvoir», estimant que «l’application de l’article 102 de la Constitution à elle seule ne peut faire sortir le pays de la crise qui le secoue.
Dans le même sillage, Djaballah n’a pas manqué de revenir sur le fondement de la plus importante revendication populaire, à savoir le départ de toutes les figures de l’ancien régime, en affirmant que «la légitimité populaire annule toute autre légitimité»; le président du FJD a relevé que «le peuple, à travers son mouvement de protestation, a exprimé son refus et sa non-reconnaissance de tous ceux qui représentent l’actuel régime.
C’est dans cette optique que le président du FJD réclame l’élargissement du traitement réservé aux responsables qui ont sévi durant l’ère de Bouteflika, «la disqualification du régime de despotisme doit être étendue aux dirigeants politiques, partenaires du régime au cours des 20 années de règne», en plus «des lobbys financiers qui ont pillé le Trésor public».
Pour les observateurs, le message est on ne peut plus clair et s’articule, en plus du refus catégorique de reconnaître le panel de Karim Younès comme instance officielle pour mener le dialogue national, sur la non-reconnaissance du Hirak de cette instance pour l’instant, la considérant comme un relais de l’ancien régime, et un outil pour reconduire le même système. Pour eux, c’est sur cette fibre que le président du FJD tente de mettre à mal l’intégrité de la composante du panel, notamment son président.

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