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Première mouture de la Constitution

Djaballah émet des réserves

«Les circonstances sociopolitiques actuelles ne sont pas appropriées pour présenter et ouvrir un débat efficace sur la Constitution.»

Le président du parti Al Adala, Abdallah Djaballah, a formulé plusieurs critiques sur le contenu de la première mouture de la Loi fondamentale dont les copies ont été distribuées depuis jeudi dernier par le gouvernement. Le Front pour la justice et le développement (FJD) estime dans un communiqué que «les circonstances sociopolitiques actuelles ne sont pas appropriées pour présenter et ouvrir un débat efficace sur la première mouture de Constitution et permettre à tout le monde de prendre connaissance de sa teneur».
Parmi ces circonstances, le bureau exécutif d' Al Adala cite d'une part, «l'atmosphère engendrée par la vision sécuritaire qui préside au traitement réservé aux activistes et jeunes du Hirak à travers des interpellations enregistrées dans plusieurs wilayas et les condamnations prononcées ici et là à leur encontre».
D'autre part, il pointe du doigt «l'incapacité du gouvernement à maîtriser, jusqu'ici, la crise sanitaire induite par la propagation du coronavirus, conduisant à sa prolongation dans le temps et au maintien des mesures de restriction dont le confinement, ce qui hypothèque l'ouverture d'un large débat sur la teneur de cette mouture».
Pour le parti de Djaballah, «le timing choisi pour distribuer le document soulève des interrogations quant à son arrière-pensée véritable». Etant donné l'importance de cet avant-projet, le bureau exécutif du FJD réitère son engagement à prendre des dispositions requises pour mener une étude approfondie de la mouture et réunir les conditions objectives permettant aux instances du parti de définir sa position définitive sur ce sujet. En attendant, Al Adala a émis des réserves. Ce parti islamiste rejette le fait que la mission de proposer des amendements soit confiée à «des techniciens», appartenant dans leur majorité à un même courant idéologique, ce qui ne permet pas d'élaborer une Constitution consensuelle et que les amendements soient limités aux sept axes définis préalablement par le chef de l' Etat. Il déplore que le texte ne prescrive pas «la mise à l'écart politique des auteurs de la fraude électorale et de la corruption».
Par ailleurs, le FJD a dénoncé le maintien du «caractère hybride du régime politique, imposé par les Constitutions précédentes et consacré par celle de 2016 (...), notamment la consécration de la domination du pouvoir exécutif sans considération pour la majorité populaire». «Les propositions du Comité des experts, renforce le pouvoir personnel et l'immunise contre toute responsabilité politique ou pénale, maintient les mêmes facteurs à l'origine de la généralisation de la corruption et les restrictions frappant la vie partisane et comporte des dispositions ambiguës, constituant une menace contre l‘unité nationale», peut-on lire dans ce communiqué.

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