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Dissiper les malentendus

A travers ses deux engagements, le chef de l’Etat entend couper court à toute mauvaise interprétation.

Deux répétitions dans le discours du chef de l’Etat avant-hier, méritent d’être soulignées. Abdelkader Bensalah s’est répété en effet, à deux reprises, non pas par mégarde, mais pour donner du relief, exprimer un engament solennel des autorités sur deux aspects jugés importants pour la réussite de cette offre politique déclinée dans son discours. Le premier a concerné la non-participation au dialogue, de l’Etat dans toutes ses composantes, y compris l’institution militaire et la seconde insistance a porté sur l’organe ou l’autorité électorale indépendante qui sera mise en place durant cette phase de dialogue à laquelle il a convié les Algériens. Abdelkader Bensalah a eu à les relire à deux reprises.
A travers ces deux engagements, le chef de l’Etat entend dissiper tout malentendu et couper court à toute mauvaise interprétation quant à la volonté des autorités d’aller vers un règlement définitif de la crise. «Afin d’éviter toute interprétation et de dissiper tout malentendu, l’Etat dans toutes ses composantes, y compris l’Institution militaire, ne sera pas partie prenante à ce dialogue et observera la plus stricte neutralité tout au long du déroulement de ce processus», a promis Bensalah. Ainsi, explique-t-il, l’Etat se contentera de mettre tous les moyens matériels et logistiques à la disposition du Panel de personnalités, «qui décidera lui-même des modalités de son fonctionnement». Par cette déclaration, Bensalah a éliminé le principal mis en cause dans la fraude électorale, à savoir l’administration. Cette dernière ne sera concernée ni de près ni de loin par le scrutin présidentiel.
Il vient de répondre à l’une des plus importantes revendications scandée depuis des années par l’opposition politique excédée par l’ampleur de la fraude électorale qui sévissait à chaque scrutin.
«Les participants au dialogue auront la liberté.» Tel a été le second engagement et il a donné tout son sens à ce mot «Liberté» dans ce cas précis puisque le Panel qui sera désigné aura la latitude de discuter et de débattre des conditions à réunir pour garantir la crédibilité du scrutin et aborder l’ensemble des aspects législatif, réglementaire et organisationnel de cette élection, «y compris le déroulement du calendrier électoral, ainsi que les mécanismes de son contrôle et de sa supervision». Se voulant pédagogue, le chef de l’Etat a voulu, par ces deux mesures, imprimer un ton d’apaisement et de décantation pour affronter avec sérénité la tâche qu’il revient aux Algériens d’assumer. Il insiste par ailleurs, que le dialogue doit revêtir le caractère le plus inclusif possible. Et pour ce faire, il appartient au Panel des personnalités d’inviter toute partie qu’il estime utile à la conduite de sa mission. Aussi sont conviées de prime abord, la société civile, les organisations socioprofessionnelles, les personnalités nationales, y compris celles émanant du Mouvement populaire, pour consigner leurs positions, avis et propositions.

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